Divertissement

La chanteuse américaine Suzanne Vega prie pour que « le bon président » soit élu en novembre aux États-Unis

A Nîmes, où elle se produisait mardi soir dans le cadre d’une tournée européenne, l’artiste est revenue sur quarante ans de carrière et a dévoilé son nouvel album.

France Télévisions – Culture Edito

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La chanteuse américaine Suzanne Vega sur la scène des Arènes de Nîmes le 16 juillet 2024. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

La chanteuse Suzanne Vega, bouddhiste et proche du mouvement démocratique,« priez pour que (Les Américains ont) le bon président » et espère que ses concitoyens « utiliseront leur cerveau« pour l’élection du 5 novembre et non pour choisir Donald Trump. La chanteuse a présenté à Nîmes, dans la soirée du mardi 17 juillet, un extrait de son prochain album qui reflétera « une apocalypse post-Covid ».

« Je prie, je crois en la prière, je prie pour la paix dans le monde« , a déclaré à l’AFP le New Yorker, auteur du succès mondial Luka Dans les années 1980. « Nous verrons quel sera le destin des États-Unis, quel sera le choix de ce pays pour l’avenir. J’espère que les gens prendront la bonne décision. » (…) J’espère que les gens ont encore une conscience et qu’ils la suivront.« , continue celui qui dit « à gauche du centre »C’est aussi le titre d’un de ses autres tubes, extrait de la bande originale du film. « Jolie en rose / Rose Bonbon » (1986).

Dans les arènes de Nîmes, qui semblaient bien grandes pour sa musique, toute en retenue et en poésie, l’artiste de 65 ans a passé en revue plus de quarante ans de sa carrière, offrant à la toute fin au public, qui n’attendait que cela, l’autre tube qui l’a rendue mondialement célèbre, Le restaurant de TomTout au long du concert, les arpèges de sa guitare folk ont ​​dialogué avec la puissante guitare électrique de Gerry Leonard, compagnon de voyage du regretté David Bowie.

Guitariste précoce, parolière exigeante, influencée par Bob Dylan, Joan Baez et Lou Reed, celle qui a grandi à Spanish Harlem avec un beau-père portoricain fait partie de ces Américains de la côte Est réceptifs au monde extérieur. Et notamment au Vieux Continent.Je pense que j’ai plus de fans en Europe, c’est là que je joue devant le plus grand public.« , elle dit. « C’est là que je vais le plus souvent, je connais mieux les Européens, et ils me connaissent mieux aussi.« Comme preuve de son attachement au continent européen, elle a composé il y a deux ans une chanson intitulée «Le dernier train pour Marioupol« , sur le sort des femmes et des enfants fuyant l’invasion russe de l’Ukraine.

Son apparition mardi au festival de Nîmes, en première partie du Britannique James Blunt, s’inscrit dans le cadre d’une tournée européenne qui l’a menée en Italie et se poursuivra en Allemagne, en Suisse et à Deauville, en Normandie, le 1er août. Ce sera l’occasion pour elle de présenter des extraits de son prochain album, qui devrait sortir au printemps 2025. « Certaines de mes nouvelles chansons ont une saveur politique, même si je ne le dis pas aussi clairement, car je n’aime pas le jargon. Mais c’est dans l’air. » elle dit.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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