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la CGT dénonce une « hémorragie » dans le secteur avec 180 projets de licenciements

Selon la secrétaire générale de l’organisation syndicale Sophie Binet, ces 180 plans de licenciements concernent « environ 100 000 salariés » en termes d’emploi direct et indirect.

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a dénoncé vendredi une « situation industrielle extrêmement préoccupante » avec « 180 plans de licenciements » en cours, résultat selon le syndicaliste de « l’échec total de la politique d’approvisionnement » menée par la CGT. chef de l’Etat.

« Les 180 projets de licenciements que nous avons identifiés concernent en termes d’emploi direct et indirect environ 100.000 salariés » touchant particulièrement le secteur automobile, a estimé le dirigeant de la deuxième centrale syndicale, lors d’une conférence de presse.

Est également touché « le secteur chimique, qui est violemment menacé », ajoute-t-elle, citant entre autres les cas d’Exxon et de Sanofi.

Rencontres de l’industrie et livret d’épargne de l’industrie

La CGT se dit également « très inquiète » pour l’avenir de Michelin, « de la filière verre et céramique » avec « 50% de la capacité de production qui est aujourd’hui à l’arrêt », ou encore des « 10 000 salariés du distributeur publicitaire Milee ». , placés en liquidation judiciaire en septembre, (qui) n’ont plus aucun salaire depuis juillet, avec des conséquences personnelles ».

Tous « ces plans de licenciements » sont le résultat de « l’échec total de la politique d’approvisionnement » d’Emmanuel Macron. « Mais le résultat est que notre déficit commercial n’a jamais été aussi important. Notre industrie est au plus bas. »

« Ce n’est que le début, si nous ne faisons rien, d’une nouvelle saignée industrielle qui est très dangereuse », s’inquiète encore Sophie Binet. « Nous sommes à l’os » et « si nous laissons cette hémorragie industrielle se produire, il est clair que notre industrie ne s’en remettra pas », prévient-elle.

La CGT, qui a rencontré cette semaine Antoine Armand et Marc Ferracci, ministres de l’Economie et de l’Industrie, demande une nouvelle fois au gouvernement « un moratoire sur les licenciements » pour permettre aux partenaires sociaux de « travailler avec les pouvoirs publics sur les reprises de chantiers et les reprise de l’activité industrielle ».

Cela nécessite également « une réorientation politique en profondeur de la politique industrielle », la tenue de « conférences d’industrie » et « la mise en place d’un livret d’épargne d’industrie pour pouvoir financer durablement notre industrie ».

Ces difficultés économiques surviennent alors que le Parlement commence à étudier le projet de budget 2025 comprenant une réduction drastique des dépenses et un retour aux hausses d’impôts, afin d’assainir les finances publiques.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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