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la CGT appelle à voter pour le Nouveau Front Populaire

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Depuis sa scission avec le Parti communiste, le syndicat se limitait jusqu’alors à demander de « bloquer l’extrême droite ».

Le masque est levé. Ce mardi, la CGT a appelé à voter pour le Nouveau Front populaire. « L’extrême droite est en mesure d’accéder au pouvoir pour la première fois dans l’histoire de notre République » a justifié le syndicat dans un communiqué publié immédiatement. « La CGT doit prendre ses responsabilités »ajoute le texte, et elle « considérez que le programme du Nouveau Front Populaire est celui qui répond le mieux aux attentes et aspirations des travailleurs ».

La décision a été prise par un vote au sein du comité confédéral national. L’instance qui regroupe les chefs de fédérations et d’unions départementales a pris cette décision à une confortable majorité. Ces derniers jours, le centre radical avait révélé des indices clairs sur ses positions politiques. Dans un communiqué publié au lendemain des élections européennes, la CGT écrit pour saluer les résultats avec « une immense colère » et pointé la responsabilité du chef de l’Etat dans la montée du RN. En même temps, elle a appelé à « l’unité de la gauche » Pour « empêcher que se produise la catastrophe organisée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen ».

Depuis l’arrivée de Sophie Binet au pouvoir, le syndicat de Montreuil n’hésite pas à s’aventurer de plus en plus clairement dans le sillage de la gauche. Jusque-là, l’organisation se limitait à appeler « se mobiliser contre l’extrême droite ». En 2022, Philippe Martinez, l’ancien numéro un, avait attendu le second tour de l’élection présidentielle pour signer une lettre avec son alter ego CFDT, Laurent Berger, demandant « bloquer Marine le Pen ».

Un syndicat politisé

Cet appel tranche certes avec l’attitude adoptée depuis plusieurs décennies, néanmoins la CGT a toujours eu une forte proximité avec la sphère politique. Jusque dans les années 1990, le Parti communiste français contrôlait encore tous les rouages ​​de l’organisation syndicale. Une ancienne subordination qui avait déjà été à l’origine en 1947 de la scission avec Force ouvrière (FO). Cette dernière entité est également restée éloignée de la politique. « Nous n’avons jamais appelé à voter pour qui que ce soit depuis notre création » assurait il y a quelques jours le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.

Voir la CGT revenir dans le giron d’un parti de gauche n’est pas à l’ordre du jour. La direction syndicale a récemment rappelé qu’entre une place dans la direction et une candidature aux élections législatives, il fallait choisir. L’affaire s’est posée avec Céline Verzeletti, membre du bureau confédéral depuis 2015 et candidate de La France insoumise (LFI) dans la quinzième circonscription de Paris. Elle devra notamment affronter la députée sortante et dissidente Danielle Simonnet.

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