La cérémonie de clôture « manquait sérieusement de rythme » reconnaît Thomas Jolly
Même si l’événement a attiré plus de 17 millions de téléspectateurs sur France 2, le public du dimanche soir semblait beaucoup plus critique à l’égard du karaoké géant lancé par l’enceinte du Stade, le « Golden Voyager », l’insecte doré personnage central du spectacle, ainsi que de la noirceur et de la dureté des danses.
Le mini-concert de Phoenix, Angèle et Air à Paris, les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish et Snoop Dog en direct de Los Angeles, ou encore la descente en rappel de Tom Cruise du haut du Stade de France, n’ont pas effacé les autres longueurs de la soirée.
« C’est trop long, mais c’est le principe »
Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, a admis quelques réserves. « D’un point de vue purement artistique, ça manquait sérieusement de rythme, il y avait des longueurs mais c’est aussi le jeu d’une cérémonie », a-t-il expliqué, prenant comme exemple les cérémonies des « César, Oscars ou Molières » : « C’est trop long oui mais c’est le principe ».
Interrogé par le journal sportif « L’Équipe », il explique que « la difficulté (de l’exercice) c’est qu’on a répété entre minuit et cinq heures du matin pendant une semaine après les compétitions mais sans décor, sans rien, parce qu’on ne voulait pas abîmer le terrain, donc on était dans une projection de ce qu’était la cérémonie de clôture. Je n’avais jamais vu ça ».