La cécité de Paulo Fonseca fait grincer des dents toute l'Italie
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La cécité de Paulo Fonseca fait grincer des dents toute l’Italie

La cécité de Paulo Fonseca fait grincer des dents toute l’Italie

Arrivé cet été pour succéder à Stefano Pioli après une saison ponctuée de hauts et de bas, Paulo Fonseca a posé ses valises à l’AC Milan dans le but d’apporter un vent de fraîcheur et de renouveau au projet sportif porté par Gerry Cardinale et Zlatan Ibrahimovic. . Malgré un mercato marqué par les renforts de Strahinja Pavlović, Youssouf Fofana, Alvaro Morata, Tammy Abraham, Emerson Royal et Álex Jiménez, les Rossoneri ne sont pas encore parvenus à trouver une recette efficace pour être solides et réguliers sur ce début de saison. Si sa tête avait vite été mise à prix par les supporters, Paulo Fonseca s’était donné un peu d’air avec le succès lors du Derby della Madonnina face à l’Inter, malgré une incohérence qui fait encore tache dans le quotidien milanais. Pourtant, mardi soir sur le terrain de San Siro, la vérité n’a jamais été aussi criante. Comme un symbole, face au Naples d’Antonio Conte, les Rossoneri n’ont pas existé chez eux, largement dominés par les Partenopei (0-2). A domicile contre un leader du championnat, l’AC Milan a compris que les troupes étaient loin, très loin du niveau d’un candidat au titre. D’autant que les résultats en Ligue des champions (1 victoire, 2 défaites) ne permettent même pas de lot de consolation, ou du moins de base d’optimisme sur laquelle bâtir.

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En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur portugais a insisté sur le fait d’assumer la responsabilité mais sans vraiment mettre le doigt sur les problèmes qui persistent : «Je suis toujours responsable de ce qui se passe sur le terrain, après quoi évidemment ce n’est pas facile de commencer le match avec un but immédiatement après 5 minutes de jeu. Ce que j’ai vu, c’est qu’ils ont marqué deux buts alors que nous avons raté de nombreuses occasions. L’équipe a eu une bonne réaction après un début négatif et a joué un match positif contre une équipe qui descend beaucoup comme Naples et contre laquelle on ne peut pas jouer. Ils ont marqué deux buts avec deux occasions. Nous avons fait beaucoup de choses positives. Nous n’avons pas réussi à marquer sur les occasions que nous nous sommes créées», a-t-il déclaré. Les semaines se suivent et se ressemblent pour Milan et Paulo Fonseca ne semble pas voir l’étendue de la gravité de la situation. L’AC Milan n’avait plus été mené de deux buts à la mi-temps lors d’un match à domicile contre Naples en Serie A depuis le 3 avril 1993.

La très mauvaise analyse de Fonseca

Dans le sport, comme dans la vie, il faut se fixer des objectifs et essayer d’être ambitieux. Fonseca parle du Scudetto sans se cacher depuis la première journée sur le banc milanais. Mais la vérité est différente aujourd’hui : cette équipe n’est pas prête à viser le titre. Avec ou sans Rafael Leão, dont le management interroge encore, le Diavolo est fragile en défense, peu concret en attaque et encore loin d’avoir une identité d’équipe bien définie : «Je ne peux pas dire que nous ne jouons pas pour gagner le Scudetto après avoir vu comment nous avons joué et comment l’équipe a réagi dans un moment difficile, en se battant et en montrant qu’elle était unie. Nous n’avons joué que neuf matchs et je ne me souviens d’aucune équipe qui ait remporté un championnat après neuf matchs ou perdu après neuf matchs, je veux continuer sur mon chemin, qui me semble clair, et obtenir des résultats pour revenir dans la lutte pour le titre. championnat. Je suis plus confiant que jamais car je vois comment l’équipe évolue et grandit. C’est vrai que le résultat n’est pas positif, mais il est encore tôt et il reste encore beaucoup de matches à jouer. je reste confiant», a poursuivi le tacticien portugais. C’est une véritable douche froide sur les ambitions de l’AC Milan, alors que le mercato s’annonçait bon. Les Rossoneri se trouvent désormais à la croisée des chemins : soit ils se regroupent, soit ils risquent de devoir beaucoup souffrir même pour atteindre l’objectif minimum.

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Avec 5 défaites lors des 12 premiers matchs de la saison, on n’a pas vu un début aussi compliqué depuis la saison 2019/20, qui a débuté avec Marco Giampaolo et s’est poursuivie avec Stefano Pioli. L’AC Milan, en comptant les 9 premières journées disputées, compte un total de 7 points de moins que l’an dernier à la même période et 6 de moins qu’en 2022/23. La comparaison est encore plus frappante avec l’année du titre, à savoir 11 points de moins. Avec cette moyenne de points, l’objectif le plus concret doit être la qualification pour la prochaine Ligue des Champions, compte tenu de la qualité et de la quantité des adversaires : «Je m’attendais à quelques points supplémentaires. Je ne m’attendais pas à autant de difficultés pour changer la façon de jouer, même si ce changement commence à se voir. Ce que je regarde, c’est la croissance de l’équipe. Nous devons nous améliorer défensivement. Je ne veux pas entrer dans les détails. Je gère les choses avec les joueurs d’une manière différente. Il n’y a pas de conflit entre nous, c’est juste le choix du coach. Nous essayons de motiver les joueurs de différentes manières. Ensuite, c’est aux joueurs de faire de leur mieux avec le juste sacrifice : je ne dois pas prendre de pincettes», a conclu l’ancien entraîneur de Lille. Et si l’ultimatum approchait à grands pas pour Paulo Fonseca ?

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