Saisies par trois jeunes femmes, la Cour européenne des droits de l’homme (CECH) a condamné la France le jeudi 24 avril, pour échecs en termes de traitement juridique de la violence sexuelle à mineur. « Dans chacune des trois demandes, les autorités d’enquête et les tribunaux internes n’ont pas protégé, les candidats qui ont dénoncé les actes de viol lorsqu’ils n’avaient que 13, 14 et 16 ans au moment des faits »Écrit le tribunal dans son jugement, adopté à l’unanimité.
Elle spécifie: « Les tribunaux internes n’ont pas dûment analysé l’effet de toutes les circonstances environnantes ni pris en compte suffisamment, dans leur appréciation du discernement et le consentement des requérants, de la situation d’une vulnérabilité particulière dans laquelle ils étaient, notamment en considérant leur minorité à la date des faits contestés. » «
Le tribunal donne ainsi des raisons aux plaignants, qui croient que leur vulnérabilité, en particulier liée à leur âge, n’a pas été prise en compte tout au long de leurs procédures pénales respectives. Le tribunal pointe en particulier les lacunes en termes de« Évaluation de la réalité du consentement » de ces jeunes filles. Pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois, c’est une opportunité pour elle de rappeler à la France que « Le cadre juridique européen et international plaide en faveur d’une référence claire au concept de consentement libre pour supprimer le viol et l’agression sexuelle ».
Introduire le concept de consentement dans la loi
Le 23 janvier, lors de la publication d’un jugement relatif au «devoir conjugal», la CEDH avait déjà souligné que « Tout acte sexuel non conçu constitue une forme de violence sexuelle ». Elle a accepté une femme de 69 ans dont le divorce avait été prononcé pour la faute, ses torts exclusifs, sur le terrain de la « Le refus continu s’est opposé à la femme de 2004 à des relations intimes avec son mari »selon les mots de la Cour d’appel de Versailles. Cette nouvelle adresse, le jeudi 24 avril, est disponible en navette parlementaire complète d’un texte visant à introduire le concept de consentement dans la définition du viol et de l’agression sexuelle.
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