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La cause du décès de Sinéad O’Connor révélée un an après sa disparition

La cause du décès de Sinéad O’Connor révélée un an après sa disparition

La chanteuse a été retrouvée morte à son domicile de Londres, à la suite d’une série de maladies respiratoires.

Sinéad O’Connor est décédée en juin 2023. Le corps de la chanteuse irlandaise a été retrouvé dans sa maison du sud de Londres par la police, qui a déclaré à l’époque que le décès « n’était pas suspect. » Une autopsie a toutefois été réalisée pour déterminer la cause du décès, sans que ses conclusions n’aient été rendues publiques jusqu’à présent.

Le certificat de décès vient d’être publié dans la presse anglo-saxonne, révélé par son premier mari, John Reynolds. Selon L’Indépendant Irlandais t, Le chanteur est décédé d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, une maladie respiratoire compliquée par de l’asthme bronchique.

Un chanteur indépendant

Sinéad O’Connor, décédée à l’âge de 56 ans, était devenue célèbre grâce à sa reprise de Rien n’est comparable à toi Single de Prince en 1990, qui la propulse au sommet des charts mondiaux de l’époque. La chanteuse impressionne également par son indépendance et son anticonformisme. Elle réaffirme régulièrement sa volonté de ne pas se conformer aux normes de l’industrie musicale.

Née le 8 décembre 1966 à Dublin, Sinéad Marie Bernadette O’Connor, d’origine catholique, n’a pas eu une enfance très heureuse. Ses parents divorcent alors qu’elle a huit ans. Elle vit d’abord avec sa mère, qu’elle décrira plus tard comme alcoolique et tyrannique, incarnation à ses yeux d’une Irlande aussi pieuse que rétrograde, une hypocrisie qu’elle ne cessera de dénoncer tout au long de sa vie. Son père lui ouvre d’autres voies et lui donne le goût de la musique, notamment à travers les chansons traditionnelles irlandaises.

A quinze ans, alors que son parcours scolaire est jalonné d’absentéisme et que sa kleptomanie lui joue des tours, elle est placée dans une « Magdalene Laundry », une maison de redressement dirigée par des sœurs censées « remettre les « filles perdues » sur le droit chemin ». Sinead O’Connor garde de terribles souvenirs de cette période. La chanteuse sera l’une des premières à témoigner des mauvais traitements qu’elle y subit ; il faudra des années à l’Irlande et à l’Eglise pour regarder en face ce pan honteux de leur histoire, ce qui se soldera par des dizaines de milliers de cas d’abus, des femmes brisées à vie et la découverte de fosses communes clandestines où furent oubliés des centaines de bébés et d’enfants.

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