La grippe continue de frapper le pays. D’une semaine à l’autre, la part des cas de grippe chez les patients admis aux urgences a augmenté en moyenne de 35,3%, un chiffre qui masque cependant des disparités importantes, comme vous pouvez le voir sur la carte CI -DIS.
Fortes augmentations en une semaine
Ainsi, la part des patients admis aux urgences pour la grippe a augmenté de 6,5 en une semaine dans la créus. Il y a également une augmentation de 119% dans Dordogne ou 103% dans Loir-Et-Cher.
À l’inverse, il y a une baisse dans 11 départements, principalement en cantal (-41%), machenne (-33%) ou nièvre (-29%).
En moyenne 5% des passes d’urgence en raison de la grippe
La grippe continue d’avoir un impact élevé sur l’activité d’urgence. Au cours de la semaine dernière, nous avons enregistré jusqu’à 9,5% des laissez-passer d’urgence pour la grippe dans le Yone, 8,9% dans l’Alpes-de-Haute-Provence et 8,8% dans les Vosges. Au niveau national, la moyenne est de 5%.
Dans d’autres départements, plutôt dans la moitié ouest, il y a un poids moins significatif de la grippe dans les laissez-passer d’urgence: 1% en Mayenne, 2,3% en Charente et 2,5% dans le cantal par exemple, comme vous pouvez le voir dans la carte ci-dessous.
20% des patients d’urgence de la grippe sont hospitalisés
Parmi ces laissez-passer d’urgence de la grippe, la part des patients hospitalisés permet de mesurer la gravité de l’épidémie. Il atteint jusqu’à 50% des patients de MACHENNE, soit près de 43% chez Dordogne, 42% dans Tarn-Et-Garonne ou près de 42% dans le canal, tandis que la moyenne nationale est de 20%.
Inversement, la part des patients admis aux urgences pour la grippe et qui sont ensuite hospitalisés restent faible en île de-france et au centre du pays, avec seulement 3,6% dans Val-D’oise, 3, 14% Eure -t-loir ou 6% à Yonne, comme vous pouvez le voir dans la carte ci-dessus.
Une « forte intensification » de l’épidémie
Dans son bulletin hebdomadaire, la santé publique France note une « forte intensification » de l’épidémie en France, avec une « augmentation des indicateurs dans tous les groupes d’âge de la ville et de l’hôpital ». Face à une épidémie toujours intense, les autorités sanitaires ont décidé de prolonger la campagne de vaccination d’un mois jusqu’au 28 février.
Au 31 décembre, la couverture de la vaccination contre la grippe a été estimée à 49,8% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et 22,7% parmi celles de moins de 65 ans à risque de grippe sévère. Ou des chiffres inférieurs à ceux de l’année précédente (52,7% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et 24,5% parmi ceux de moins de 65 ans à risque de grippe grave).
« Faible efficacité des vaccins en 65 ans et plus »
De plus, l’efficacité de l’infection par la vaccination est estimée à 46% pour tous les groupes à risque, 62% pour ceux de moins de 65 ans et 31% pour ceux de plus de 65 ans.
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Face à ces chiffres, et en raison de « la faible efficacité du vaccin contre la grippe au cours des 65 ans et plus pour cette saison », la santé publique France appelle « l’adoption systématique des obstacles au sein de la population générale pour contribuer à limiter la circulation des virus respiratoires , y compris chez les personnes le plus à risque de formes sérieuses: lavage des mains, ventilation des pièces et port du masque en cas de symptômes « .