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la campagne suivie de près en Italie qui craint une « lepénisation » de Giorgia Meloni

Comme chez tous nos voisins, la situation politique en France pose question. C’est évidemment le cas en Italie où Giorgia Meloni pourrait, selon certains journalistes, être tentée de s’orienter encore plus à droite en cas de victoire de l’extrême droite aux législatives.

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Giorgia Meloni (D), chef du gouvernement italien, Marine Le Pen, chef de file du RN (G).  (TIZIANA FABI,FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

« Les citoyens européens exigent du pragmatisme et une approche moins idéologique« , a déclaré la chef du gouvernement italien après les élections européennes. Elue en 2022 sur une promesse de réduction drastique de l’immigration qu’elle n’a pas pu mettre en œuvre, elle milite depuis pour une droite modérée.

En Italie, le site du quotidien La république va jusqu’à consacrer une rubrique spéciale aux élections législatives en France. Cela signifie que le sujet est suivi avec attention. Même à la télévision, on rentre dans les détails, jusqu’au poste de Serge Klarsfeld pour le RN.

La montée de l’antisémitisme en France est évoquée, les soupçons contre LFI sont relayés. Le podcast de la revue économique Il est seul note les responsables politiques : « 4/10 » pour Emmanuel Macron, jugé responsable de « déstabiliser l’Europe« . Mais c’est Marine le Pen que nous regardons de plus près. Claudio Cerasa est le directeur du quotidien libéral de droite. Le brouillard. Comme beaucoup ici, il juge Marine Le Pen plus extrême que Giorgia Meloni : « Sans aucun doute ! En politique étrangère, en attention au déficit. Même sur l’immigration, il y a beaucoup de différences »note le journaliste.

Dans un éditorial, Claudio Cerasa estime également que le danger pour Giorgia Meloni serait de se « pénisiser » en cas de victoire du RN. « Giorgia Meloni s’est éloignée du modèle Le Pen en Europe pour se rapprocher du modèle mainstream ».

« Si elle revenait au modèle Le Pen, son idée de créer une droite modérée et donc gagnante irait au mur. »

Claudio Cerasa, directeur du Foglio

éditorial

C’est l’option inverse que l’on retrouve évoquée par le Corriere della Sera. Là « melonisation » du Rassemblement national, c’est simple, explique le journal : il suffit d’enterrer ses promesses.

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