la campagne se durcit, à quatre semaines du scrutin
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Les élections européennes qui se tiendront le 9 juin donnent lieu à une campagne de plus en plus rude. Dimanche 12 mai, la tête de liste socialiste, Raphaël Glucksmann, a déploré de ne pas participer au débat prévu entre Jordan Bardella et Gabriel Attal.
A quatre semaines du scrutin, la campagne pour les élections européennes s’accélère. Dimanche 12 mai au matin, Raphaël Glucksmann (Place publique – PS) a confirmé, s’il le fallait, la fin de Nupes. Contestant la réforme des retraites, il ne souhaite pas un départ à 60 ans comme le proposait le programme de la coalition de gauche. « Un nouveau Macron est servi au PS« , a commenté le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.
La liste Renaissance en difficulté
Le candidat PS a également regretté de ne pas pouvoir participer au débat organisé le 23 mai entre Jordan Bardella (RN) et le Premier ministre Gabriel Attal. « Trouvez-vous normal que notre liste, proche, selon tous les sondages, de la liste des macronistes de Valérie Hayer, soit exclue de ce débat ?« , s’interroge-t-il. La candidate de la majorité mise sur une rhétorique pro-européenne, mais peine à lancer sa campagne. Le RN reste largement favori, tandis que les Insoumis, de leur côté, connaissent une dynamique plutôt positive depuis fin avril.