La boxeuse algérienne Imane Khelif sacrée championne olympique malgré les critiques sur son sexe
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La boxeuse algérienne Imane Khelif sacrée championne olympique malgré les critiques sur son sexe

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Paris 2024 – Boxe : Imane Khelif devient championne olympique
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(France Télévisions)

Le boxeur a remporté la finale des -66 kg face au Chinois Liu Yang, vendredi au stade Roland-Garros.

Plus forte que la polémique. La boxeuse algérienne Imane Khelif a remporté vendredi 9 août le titre olympique dans la catégorie des moins de 66 kg, après sa victoire face à la Chinoise Liu Yang sur le ring à Roland-Garros. Elle apporte ainsi la deuxième médaille, toute en or, à sa délégation après celle décrochée par la gymnaste Kaylia Nemour aux barres asymétriques.

Face à elle, son adversaire n’a jamais trouvé la solution, s’inclinant finalement par décision unanime des juges sur chacun des trois rounds (5-0). De quoi ravir le public présent dans les tribunes recouvertes de drapeaux algériens. L’athlète de 25 ans n’a pas manqué de célébrer son bibelot doré après avoir salué Liu Yang.

Lors du tournoi des Jeux de Paris, Imane Khelif a été vivement critiquée, étant accusée d’être un homme combattant dans la catégorie féminine. Au premier round, l’Italienne Angela Carini a abandonné face à elle dans les premières secondes de leur combat, faisant ainsi revivre l’histoire de l’exclusion de l’Algérienne des Championnats du monde 2023 à New Delhi au motif, selon la Fédération internationale de boxe (IBA), qu’elle avait échoué à un test destiné à établir son sexe.

Elle avait déjà participé à de nombreuses compétitions féminines, notamment aux Jeux olympiques de Tokyo, sans que sa participation ne suscite de polémique. Pour le Comité international olympique (CIO), son éligibilité ne fait toutefois aucun doute. Cette polémique, sur fond de relations exécrables entre le CIO et l’IBA, est devenue mondiale avec un déferlement de commentaires en ligne contre la présence à Paris de la championne algérienne. Des réactions hostiles sont également venues de personnalités conservatrices comme la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et l’ancien président américain Donald Trump.

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