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La Bourse de Paris retrouve l’équilibre sur l’année après le discours de Powell – 23/08/2024 à 18h35

La salle de contrôle d'Euronext, la société qui gère la Bourse de Paris (AFP / ERIC PIERMONT)

La salle de contrôle d’Euronext, la société qui gère la Bourse de Paris (AFP / ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris progressait de 0,70% vendredi, satisfaite, comme le reste des marchés mondiaux, des commentaires du président de la banque centrale américaine qui a confirmé qu’une baisse des taux américains est attendue en septembre.

Le CAC 40, indice phare de la place parisienne, progresse de 52,93 points à 7.577,04 points. Il rattrape ainsi les lourdes pertes enregistrées début août qui avaient fait basculer sa performance annuelle dans le rouge.

L’indice affiche désormais une petite hausse de 0,45% depuis le début de l’année.

Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 1,71%.

« Le temps est venu d’un ajustement de la politique » monétaire, a assuré Jerome Powell, le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), dans un discours très attendu lors d’un symposium réunissant principalement des banquiers centraux américains à Jackson Hole, aux Etats-Unis.

« La direction à prendre est claire, le rythme des baisses de taux dépendra des données à venir, de l’évolution des perspectives et de l’équilibre des risques », entre maintien du plein emploi et maîtrise de l’inflation, a déclaré Jerome Powell.

« L’ajustement de la politique monétaire aura bel et bien lieu, cela valide la baisse des taux en septembre », a commenté David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Echiquier.

Les marchés attendaient cette confirmation depuis des mois et s’en réjouissaient, sans éclats de joie.

A Wall Street, les indices ont temporairement progressé de plus de 1% avant de ralentir, et sur le marché obligataire, les taux souverains sont en baisse aux Etats-Unis. Le rendement des obligations du Trésor à deux ans, la maturité la plus sensible aux anticipations de politique monétaire, est passé de 4% jeudi à 3,93% vendredi vers 15H55 GMT.

Le taux d’intérêt des obligations d’Etat françaises à dix ans s’établissait à 2,93% vers 16h20 GMT, contre 2,96% jeudi.

« La question est désormais : le marché du travail va-t-il se contracter trop vite ? », a déclaré M. Kruk, soulignant que le prochain rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis sera particulièrement scruté.

Pour l’instant, l’économie américaine connaît « un scénario idéal, avec une baisse des taux » à venir, « une croissance relativement bonne et une inflation sur la bonne trajectoire » de décélération, s’est-il réjoui.

Euronext CAC40

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