La salle de contrôle d’Euronext, la société qui gère la Bourse de Paris (AFP/ERIC PIERMONT)
La Bourse de Paris a résisté vendredi, évoluant dans le vert après des indicateurs économiques encourageants en Chine, résistant à de lourdes pertes à Wall Street en pleine saison des résultats d’entreprises et à l’approche de l’issue de l’élection présidentielle américaine.
L’indice phare CAC 40 gagne 0,51%, soit 37,84 points, pour s’établir à 7.388,21 points vers 10h30. La veille, il avait terminé en forte baisse de 1,05%, plombé par un climat d’aversion au risque en Europe.
Le CAC 40 résiste aux fortes pertes enregistrées par Wall Street jeudi, les résultats de Meta et Microsoft ayant refroidi le marché, qui voit les investissements dans l’intelligence artificielle s’accumuler sans que les revenus ne suivent.
Le Nasdaq – à forte domination technologique – a chuté de 2,76%, le Dow Jones a perdu 0,90% et l’indice plus large S&P 500 1,86%. Tokyo a également clôturé sur une chute de 2,63%.
Beaucoup moins exposé au secteur technologique et plus dépendant du marché chinois avec le secteur du luxe et de la distribution, le CAC 40 profite des bonnes nouvelles en provenance de Chine.
L’activité manufacturière en Chine a augmenté en octobre pour la première fois depuis avril, selon les chiffres officiels publiés jeudi, un signal encourageant pour les autorités alors qu’elles s’efforcent de relancer la deuxième économie mondiale.
Un indice indépendant publié vendredi confirme la tendance montrée par les chiffres officiels, signe favorable quant à la santé du monde industriel.
L’indice PMI non manufacturier, qui inclut les services, a également augmenté en octobre, selon les chiffres du Bureau national des statistiques (BES).
Société Générale poursuit sa hausse à la Bourse de Paris (+4,07% à 27,46 euros vers 10h30, soit la plus forte hausse du CAC 40 vendredi matin), bénéficiant en outre de résultats qui ont ravi les investisseurs.
La banque a publié jeudi un bénéfice net au troisième trimestre près de cinq fois supérieur à celui de l’an dernier, porté par la relance de sa banque de détail et un effet de comparaison favorable. La « Socgen » a également pu compter entre juillet et septembre sur son moteur principal : la banque de financement et d’investissement.
Société Générale doit aussi son rebond au fait que « les actifs sont décotés », explique à l’AFP Arnaud Morvillez, gérant du fonds Uzès Gestion.
Jeudi, l’action du groupe a terminé en hausse de 11,33%.
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