La Bourse de Paris prise dans les soubresauts politiques français
NARRATIF – Après avoir bravé les incertitudes économiques et géopolitiques depuis janvier et avoir battu son record mi-mai, le CAC 40 est victime de soubresauts depuis la dissolution. Une situation qui est appelée à durer.
Il ne faut pas avoir les nerfs fragiles. Les investisseurs ont vu toutes sortes de choses depuis janvier à la Bourse de Paris. Aux inquiétudes macroéconomiques et aux incertitudes géopolitiques se sont ajoutées les soubresauts politiques provoqués par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin au soir. Depuis, la Bourse semble être entrée dans une nouvelle phase, frappée de multiples soubresauts.
Cela pourrait perdurer dans les prochains mois, reflétant les aléas de la vie parlementaire et gouvernementale. Ce mardi, avant une allocution attendue du président de la République sur France 2, l’indice phare de la Bourse de Paris reculait de 0,31%, repassant sous la barre des 7.600 points, non loin de son niveau du début d’année.
Après un millésime 2023 réussi, au cours duquel le CAC 40 a gagné 16,5%, les analystes se sont montrés extrêmement prudents. Leur scénario privilégié ? Un premier semestre poussif : la campagne de hausse des taux…