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La Bourse de Paris a fini en forte hausse de 1,34%

La Bourse de Paris a fini en forte hausse de 1,34%

La Bourse de Paris a terminé jeudi en forte hausse de 1,34%, tentant de consolider son rebond avec l’aide de Wall Street, dans un contexte politique toujours incertain.

L’indice phare CAC 40 a gagné 101,14 points à 7.671,34 points. Depuis lundi, il affiche une hausse de 2,24%, après avoir perdu plus de 6% la semaine dernière, suite à l’annonce surprise d’élections législatives à la fin du mois.

Après la réaction immédiate, qui s’est traduite par de fortes ventes et une hausse des taux obligataires français, le marché est entré en « une phase de consolidation, donc une phase technique »lors de votre inscription « suite à une très bonne résilience du marché américain »explique Michaël Nizard, directeur de la gestion multi-actifs chez Edmond de Rothschild Asset Management.

Wall Street reste bien orientée, toujours tirée par Nvidia et le secteur de l’IA.

« Nous avons un rebond de l’appétit pour le risque », a jugé M. Nizard. Mais « le marché ne peut pas aller loin dans le rebond technique » et devrait « trouver un plafond de verre jusqu’à fin juin » avec « des niveaux clés que nous ne pourrons pas franchir ».

Autre signe d’assouplissement, l’écart de taux d’intérêt à dix ans entre la France (3,20%) et l’Allemagne (2,43%) s’est légèrement réduit au cours de la séance et n’a pas beaucoup réagi à la première émission de dette à moyen et long terme de l’Etat français depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. L’événement, scruté par les analystes, s’est déroulé sans difficulté.

De quoi laisser la scène aux banques centrales, dont la Banque d’Angleterre (BoE), qui a, comme prévu, laissé son taux directeur inchangé malgré un repli de l’inflation.

La banque centrale suisse a, de son côté, surpris les analystes en assouplissant encore sa politique monétaire.

Danone coupe l’appétit

Le poids lourd de l’alimentaire Danone lâche 2,58% à 57,40 euros, soit la pire performance de la séance du CAC 40, après la présentation de son plan stratégique aux investisseurs. Le groupe, secoué par une crise interne et la perte de ses actifs russes, a montré sa « ambition d’offrir des rendements attractifs » dans les années à venir, notamment « Croissance du chiffre d’affaires en données comparables (à périmètre et taux de change constants) comprise entre +3 et +5% ».

Bic ne donne plus la flamme

Le groupe Bic, fabricant de stylos jetables, de rasoirs et de briquets, plongeait de 12,26% à 55,10 euros, son plus bas niveau depuis près d’un an, après avoir émis un avertissement sur ses résultats. Elle s’est dite mercredi moins confiante dans la croissance de ses ventes en 2024 en raison des difficultés du marché des briquets aux Etats-Unis.

Cette activité, la plus importante du groupe, fait face à une forte concurrence asiatique.

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