La Bourse de New York termine en hausse, poursuivant sur sa lancée – 19/08/2024 à 22h58

La façade de la Bourse de New York (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / SPENCER PLATT)

La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi, profitant de la bonne dynamique de la semaine précédente malgré une séance pauvre en nouvelles significatives.

Le Dow Jones a gagné 0,58%, l’indice Nasdaq a gagné 1,59% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,97%.

Le Nasdaq et le S&P 500 ont enregistré lundi leur huitième gain consécutif, leur meilleure performance cette année.

« La séance d’aujourd’hui s’inscrit dans la continuité de la tendance positive » amorcée la semaine dernière, a commenté Art Hogan de B. Riley Wealth Management.

Le marché new-yorkais n’a pas eu d’indicateurs avancés sur lesquels se pencher et n’en aura guère plus dans les jours à venir.

Sur le plan commercial, elle aura droit à quelques publications du secteur de la distribution, principalement la chaîne de bricolage Lowe’s (mardi), la chaîne de supermarchés Target (mercredi) ou encore le spécialiste du prêt-à-porter low cost TJX (mercredi également).

Les investisseurs attendent également le discours du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, vendredi à 14h00 GMT, dans le cadre du symposium de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux du monde entier.

« Powell ne dit souvent pas grand-chose » de nouveau à Jackson Hole, prévient Art Hogan, qui affirme que rien au menu cette semaine « ne devrait être un catalyseur » pour des indices dans un sens ou dans l’autre.

L’analyste souligne néanmoins que les volumes sont faibles, de nombreux traders étant encore en vacances. La valeur des transactions enregistrées lundi était la plus faible depuis fin novembre.

Dans ce contexte, « il ne faut pas grand-chose » pour changer l’humeur du marché.

Lundi, Wall Street a également été encouragée par une nouvelle détente des taux obligataires. Le rendement des obligations d’Etat américaines à 10 ans s’est établi à 3,87%, contre 3,89% à la clôture vendredi.

En Bourse, le concepteur de semi-conducteurs AMD (+4,52%) a emporté avec lui une partie du secteur avec l’annonce de l’acquisition du spécialiste des serveurs informatiques et centres de données ZT Systems, pour 4,9 milliards de dollars.

AMD entend proposer une offre plus complète dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).

Ses concurrents Nvidia (+4,35%) et Intel (+3,11%) ont également défilé.

D’autres valeurs du secteur de l’IA, telles qu’Alphabet (+2,22%) et la société d’analyse de données Palantir (+1,31%), se sont également démarquées.

McDonald’s (+3,25%) a bénéficié d’un relèvement de l’objectif de cours par les analystes de la banque d’investissement Evercore ISI. Ils estiment que le géant de la restauration est capable de continuer à gagner des parts de marché aux Etats-Unis grâce à une politique de prix bas.

GM a progressé de 0,97% après que CNBC a fait état de plus de 1.000 suppressions d’emplois dans ses activités de services et de logiciels. Le constructeur automobile a confirmé des suppressions d’emplois dans ces secteurs mais n’a pas fourni de chiffre lorsqu’il a été contacté par l’AFP.

Estée Lauder recule (-2,23%) malgré des résultats supérieurs aux attentes. Les investisseurs prêtent davantage attention aux prévisions du groupe de cosmétiques, jugées décevantes, ainsi qu’à l’annonce du départ à la retraite du PDG Fabrizio Freda, aux commandes depuis quinze ans.

Le dirigeant quittera le groupe new-yorkais à la fin de l’exercice 2025, soit fin juin 2025.

US Steel (-5,96%) a également terminé largement dans le rouge alors que le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump devait s’engager lundi à bloquer le rachat du sidérurgiste par son rival Nippon Steele, selon la version écrite d’un discours qu’il doit prononcer lors d’une réunion publique en Pennsylvanie.

La plateforme de streaming FuboTV s’est envolée (+17,65%) après qu’un juge fédéral de New York a décidé vendredi de bloquer la création d’une plateforme de vidéo à la demande axée sur le sport par Disney, Fox et Warner Bros Discovery.

FuboTV avait porté l’affaire devant un tribunal civil au motif que la nouvelle alliance était anticoncurrentielle.

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