Alors que l’année scolaire se termine, les enseignants du monde entier travaillent déjà sur les programmes de l’année suivante. C’est le cas du surintendant de l’État d’Oklahoma, le plus haut responsable de l’éducation de l’État qui vient d’ordonner que toutes les écoles publiques de l’État intègrent l’enseignement de la Bible dans leur programme dès la prochaine année scolaire.
Ryan Walters a justifié cette directive en affirmant que la Bible est un document historique essentiel pour comprendre les origines des États-Unis, la civilisation occidentale et les fondements du système juridique américain. « Chaque enseignant, chaque classe de l’État devra avoir une Bible dans sa classe et enseigner à partir de la Bible. » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Une décision qui provoque une réaction
L’Interfaith Alliance, une organisation nationale de défense de la liberté religieuse, a vivement critiqué cette décision, la qualifiant d’inacceptable contrainte religieuse dans l’enseignement public. Le projet de loi, qui a été rejeté au niveau local, pourrait aller jusqu’à la Cour suprême.
Politiquement, cette décision a été saluée par certains conservateurs, dont l’ancien président Donald Trump. Elle divise cependant profondément l’opinion publique et ravive les tensions culturelles aux États-Unis à l’approche des élections.