Vainqueur 2-0 contre la Roumanie, la Belgique a conservé samedi toutes ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de l’Euro-2024, mais son manque d’efficacité reste un obstacle majeur à ses ambitions, avec un nouveau but refusé à Romelu Lukaku par le VAR.
Avec quatre équipes sur trois points, ce groupe E est le plus incertain de tous.
Mais la différence de buts place toujours les Roumains, vainqueurs de l’Ukraine 3-0 lors de la première journée, en tête, suivis par les Belges, les Slovaques puis les Ukrainiens.
La dernière journée, mercredi (18 heures), avec Slovaquie-Roumanie à Francfort et Belgique-Ukraine à Stuttgart s’annonce palpitante.
Les Diables Rouges, qui auraient été au bord de l’élimination en cas de nouveau revers après leur défaite inaugurale contre les Slovaques (1-0), ont débuté la rencontre en trombe en ouvrant le score après 73 secondes de jeu.
Sur le côté gauche, Jérémy Doku trouvait Romelu Lukaku dos au but et le renvoi de ce dernier était repris sans contrôle par Youri Tielemans pour traverser une forêt de jambes et tromper Florin Nita (1-0, 2e).
Ce troisième but le plus rapide de l’histoire de l’Euro a mis fin à plus de 300 minutes de stérilité offensive en phase finale pour les Belges.
Le joueur d’Aston Villa, qui n’était que remplaçant face à la Slovaquie, de retour d’une blessure aux adducteurs, a également brillé lors d’un premier acte totalement maîtrisé.
Lukaku le maudit
Mais malgré une domination quasi constante, il aura fallu attendre un long dégagement de Koen Casteels prolongé involontairement par un défenseur roumain de la tête pour voir Kevin de Bruyne, d’un tacle furieux, libérer véritablement son équipe, à dix minutes du terme (2 -0,80). ème).
L’attaquant belge Romelu Lukaku le 22 juin 2024 à Cologne, en Allemagne après le match contre la Roumanie en phase de poules de l’Euro-2024 / Alberto PIZZOLI / AFP
Déjà privé de deux buts par le VAR face à la Slovaquie, Romelu Lukaku a dû à nouveau être déçu peu après l’heure de jeu en raison d’un hors-jeu d’une phalange et demie sur un premier but. « KDB » (63e). Pour l’instant, avec zéro but validé, il reste l’anti-héros de cet Euro.
Si l’opération comptable est bonne, l’entraîneur Domenico Tedesco et son staff auront sans doute quelques petites réserves sur les performances de leur équipe, notamment devant le but.
Le match a été parsemé d’occasions pour les Belges.
Dodi Lukébakio (18e), Jan Vertonghen (19e), Jérémy Doku (31e, 63e), De Bruyne (52e, 55e) ou encore Lukaku (66e, 89e) ont tous gâché de belles occasions soit par manque de précision, soit en trouvant Nita sur leur parcours. .
Une défense non impériale
Un tel déchet, qui leur a coûté cher face aux Slovaques, ne pourra pas perdurer en huitièmes de finale s’ils veulent faire mieux que leur statut de quart de finaliste des deux dernières éditions.
De même, si la défense a trouvé son pilier Jan Vertonghen, auteur d’un excellent retour sur Andrei Ratiu (59e) et son latéral gauche Arthur Theate, elle a parfois été poussée dans ses retranchements par les Roumains.
Casteels, promu titulaire après la mise à l’écart de Thibaut Courtois par Tedesco, a justifié la confiance de l’Italo-Allemand d’une belle envolée sur une tête de Radu Dragusin (5e) ou en intervenant devant Dennis Man (68e).
Valentin Mihaila, parti du rond central, mais dont le tir s’est envolé (48e) et une intervention de Timothy Castagne sur sa ligne pour éviter une réduction du score (85e) ont également fait frissonner les supporters des Diables Rouges.
Mais leur équipe a au moins désormais son destin entre ses mains.
