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La BCE s’en tient au statu quo, le CAC 40 se contente d’un maigre gain à la clôture

La Banque centrale européenne (BCE) s’en tient à la statu quo. C’était prévu. A l’issue de sa réunion de politique monétaire, le Conseil des gouverneurs a décidé de laisser inchangés les taux d’intérêt de la zone euro, le taux Refi restant à 4,25 %, le taux de la facilité de prêt marginal à 4,5 % et le taux de dépôt à 3,75 %. Pas de nouvelle baisse des taux donc, après celle d’un quart de point en juin, ni de surprise dans les propos de la présidente de la BCE, Christine Lagarde. La femme la plus puissante de la vie économique du Vieux Continent ne se presse pas pour agir face à une activité un peu plus faible que prévu et à une inflation qui ralentit lentement, dont certaines poches résistent, comme les prix des services. Les investisseurs doivent garder à l’esprit la situation dans son ensemble : il s’agit d’un cycle de baisse des taux atypiquecommente Ann-Katrin Petersen du BlackRock Investment Institute. Les taux dans la zone euro resteront probablement structurellement plus élevés qu’avant la pandémie en raison des pressions inflationnistes persistantesp. »

Peut-être en septembre !

La politique monétaire pourrait-elle encore devenir plus accommodante dans les semaines à venir ? À cette question lancinante, le patron de la BCE a répondu que : toutes les options sont ouvertes « , ajoutant, sans grande surprise, que l’institution observe une  » approche basée sur les données, réunion par réunion. « Les marchés monétaires, de leur côté, continuent de pencher pour deux nouvelles baisses de taux en 2024, après celle de juin. Les stratèges de Deutsche Bank prévoient un assouplissement d’un quart de point dès septembre. » Bien que certaines données récentes sur l’inflation soient moins favorables, la BCE a justifié certaines d’entre elles en les considérant comme des événements exceptionnels et d’autres comme étant absorbées par les marges bénéficiaires. Elle s’appuie sur les tendances et regarde au-delà du bruit. « , écrivent-ils dans une note.

Teleperformance se ressaisit

Face à ce qui constitue finalement un non-événement, la Bourse de Paris a peu réagi. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,21%, à 7.586,55 points, après un plus haut en séance à 7.653,22.

Parmi les valeurs, Teleperformance a gagné 3,03% au lendemain d’une chute de 7,52% en réaction au lancement par Salesforce d’un assistant IA dédié à la relation client. Publicis n’a pas à rougir : le cours de Bourse du groupe publicitaire a gagné 2,98% après avoir annoncé une hausse de sa prévision de croissance organique du chiffre d’affaires net pour l’ensemble de 2024. EssilorLuxottica, de son côté, (+1,5%) a profité d’informations de plusieurs médias américains selon lesquelles Meta, la maison mère de Facebook, envisagerait d’investir plusieurs milliards de dollars dans le groupe franco-italien pour renforcer sa position dans les lunettes connectées. le journal Wall Street évoque même une participation d’environ 5% dans EssilorLuxottica, soit quelque 4,5 milliards d’euros.

Nokia déçoit

De l’autre côté du spectre, Schneider Electric perd 3,12%, affecté par les résultats décevants de son concurrent, le suisse ABB (-5,67% à Zurich). Enfin, l’équipementier télécoms Nokia est boudé (-5%) après la publication de résultats faibles pour la période d’avril à juin. Si la direction se dit confiante quant à une accélération au second semestre, la Bourse l’est moins au vu des nouvelles projections pour 2024.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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