La deuxième banque italienne UniCredit a annoncé mercredi avoir acquis une participation de 9% dans Commerzbank, dont 4,49% via une procédure accélérée pour le compte de l’Etat allemand.
La participation restante a été rachetée sur le marché, a précisé UniCredit dans un communiqué. UniCredit prévoit également de demander l’autorisation de dépasser 9,9% du capital de Commerzbank si nécessaire. « si et quand cela est nécessaire ».
Suite à cette annonce, les actions de Commerzbank ont bondi de plus de 15 % dans les premiers échanges à la Bourse de Francfort.
Berlin a annoncé mardi son intention de vendre une participation de 4,5% dans Commerzbank, première étape de son retrait du capital de la deuxième banque allemande après l’avoir sauvée de la faillite dans les années 2000.
UniCredit assure » soutenir « le conseil d’administration et le conseil de surveillance de Commerzbank et « les progrès qu’ils ont réalisés pour améliorer les performances de la banque ».
Une banque italienne envisage d’étudier avec Commerzbank « les possibilités de création de valeur pour les parties prenantes des deux banques ».
L’État va réduire sa participation dans Commerzbank de 16,5% à 12%, a annoncé mardi la Finanzagentur, l’Agence fédérale des finances.
Ce dernier avait annoncé début septembre le retrait du capital de Commerzbank, sauvée de la faillite lors de la crise financière de 2008-2009 quand l’Etat avait dû engager quelque 18 milliards d’euros pour entrer au capital et apporter des garanties à l’établissement.
« Même après la finalisation de la transaction, la République fédérale d’Allemagne restera le principal actionnaire de Commerzbank. »a souligné l’agence financière.
Pour les parts restantes, l’État a mis en place « une restriction de vente de 90 jours avec certaines exceptions »la déclaration continue.
Dans le même temps, le PDG de Commerzbank, Manfred Knof, a annoncé mardi qu’il quitterait l’entreprise à la fin de 2025, à l’expiration de son contrat actuel.
En poste depuis janvier 2021, il a initié des plans de réduction des coûts et de restructuration, avec la suppression de plusieurs milliers de postes.
Aujourd’hui, Commerzbank « est à nouveau un établissement stable et rentable »l’Agence fédérale des finances s’en est félicitée début septembre.
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