Avec 75 médailles, dont 19 en or, la délégation française a réussi son défi de se classer dans le top 8 mondial lors de ces Jeux Paralympiques.
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Cette fois, c’est bel et bien terminé. Avant l’apothéose de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, la France a réussi sa propre grande finale, dimanche 8 septembre, en parvenant à se maintenir dans le top huit des nations, un rang qui était depuis longtemps menacé ces derniers jours. Mais, au-delà de cette performance sportive, c’est l’engouement populaire autour de ces Jeux, ainsi que de leur organisation, qui aura marqué la quinzaine.
Ce qui aura fait dire à Andrew Parsonsle président du Comité international paralympique, quelques heures avant la cérémonie de clôture, que Paris était désormais « la nouvelle référence, à tous égards »des sites de compétition à l’expérience des athlètes jusqu’au village paralympique.
Les dames à l’honneur. Les Bleues avaient débuté ces Jeux Paralympiques avec une médaille d’argent grâce à Marie Patouillet, elles les ont conclues avec une médaille du même métal avec Nélia Barbosa. Une manière symbolique de terminer en beauté ces neuf jours de compétition. A 25 ans, la Française s’est mise à nu pour aller chercher l’ultime bibelot bleu sur le 200 m paracanoë (catégorie KL3).
Avec deux fers de lance de ce calibre, la Suisse s’est montrée quasiment imbattable au marathon. Chez les hommes, Marcel Hug s’est imposé en conservant son titre et en décrochant sa quatrième médaille à Paris. Mais sa compatriote Catherine Debrunner, dans la même catégorie (T54), a fait encore mieux : victoire au marathon et sixième médaille dans ces Jeux, dont 5 en or !
Certes, c’est la pire place. Quatrième. Mais cela n’entache en rien l’exploit de Rosario Gangloff. La doyenne de la délégation française à Paris termine au pied du podium du marathon à 59 ans ! Initialement sixième, elle a même remonté deux places après la rétrogradation de deux concurrentes. Qu’importe, ces faits de course ne changent rien à la portée de l’exploit de la Narbonnaise, seule Française engagée dans l’épreuve T12.
Déjà présente aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992, la multiple championne de France s’est accrochée, avec son guide Mathieu Leroux, pour boucler ce marathon en 3 heures et 13 minutes. « C’était un parcours très difficile pour moi. Ma cuisse droite s’est contractée et j’ai trébuché. »a-t-elle déclaré à son arrivée au micro de France Télévisions. « J’ai terminé la course et c’est très important pour moi. Je suis allé au bout, je suis fier de mes enfants qui sont là, de mes parents qui sont au paradis, de mes guides… Bonne santé et vive la France. »
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