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Kristin Scott Thomas fière d’être présidente du Festival du Film Francophone d’Angoulême

Kristin Scott Thomas fière d’être présidente du Festival du Film Francophone d’Angoulême

Kristin Scott Thomas aura peut-être l'occasion de rencontrer son fils à Angoulême. Il est à l'affiche de


Kristin Scott Thomas aura peut-être l’occasion de rencontrer son fils à Angoulême. Il est à l’affiche de « La Vallée des Fous ».

Renaud Joubert

Pourquoi avoir accepté ce rôle de président d’un festival francophone, alors que vous êtes né en Angleterre ?

Etre appelée Madame la Présidente ! Non sérieusement, je suis très honorée. C’est un privilège absolu. Un vrai luxe. Même s’il me sera difficile de juger et surtout de récompenser. Je ne suis pas critique. Je me laisserai guider par mes émotions et celles de mes co-jurés, bien sûr. J’aime le cinéma francophone. Il est varié, multiple. Moins centré sur les États-Unis que le cinéma anglais.

Parmi les nombreux personnages que vous avez incarnés, lequel est le plus proche de vous ?

Sans doute celui de « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner (2010) pour son côté combatif et rebelle contre les injustices.

Vous venez de terminer votre premier film, « North Star ». Est-ce que cela change votre regard de spectateur ?

Absolument. Je suis moins impatiente en tant que spectatrice mais aussi en tant qu’actrice. Je sais maintenant pourquoi il faut faire les choses qui m’agaçaient. J’ai appris en salle de montage comment se fait un long métrage !

Votre fils Joseph est acteur dans « La vallée des fous » de Xavier Beauvois, qui est en avant-première. Lui parlez-vous de cinéma et lui donnez-vous des conseils ?

Je ne lui en donne plus. Il ne faut jamais donner de conseils à moins qu’on ne vous les demande ! Il s’en sort très bien sans mes conseils.

Quels sont vos projets professionnels ?

Jusqu’en février, je tourne la nouvelle saison de « Slow Horses ». Après, je suis libre et j’attends des propositions de films car je ne peux pas m’en passer.

Que faites-vous lorsque vous ne filmez pas ?

J’habite à la campagne. Je jardine, je dessine et je cuisine. Il est devenu difficile de trouver de bons fruits et légumes en Angleterre, il faut les cultiver soi-même.

Le Brexit a-t-il rendu votre vie plus compliquée ?

Oui, c’est sûr. Je suis retournée vivre en Angleterre mais j’ai un passeport français. Je suis devenue une vraie Française. Je n’ai pas trop de tracas administratifs mais ce n’est pas pareil pour les gens que je connais.

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