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Kristi Noem, potentielle vice-présidente de Donald Trump, suscite la polémique pour avoir tué son chien

Kristi Noem, potentielle vice-présidente de Donald Trump, suscite la polémique pour avoir tué son chien
La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, sur scène avant que Donald Trump ne prenne la parole lors d'un rassemblement à Vandalia, Ohio, le 16 mars 2024.
KAMIL KRZACZYNSKI / AFP La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, sur scène avant que Donald Trump ne prenne la parole lors d’un rassemblement à Vandalia, Ohio, le 16 mars 2024.

KAMIL KRZACZYNSKI / AFP

La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, sur scène avant que Donald Trump ne prenne la parole lors d’un rassemblement à Vandalia, Ohio, le 16 mars 2024.

ÉTATS-UNIS – Des souvenirs qu’elle aurait peut-être dû garder pour elle. En bonne position pour devenir colistière de Donald Trump à la présidentielle de novembre et donc vice-présidente en cas de victoire du milliardaire, la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, l’est sans doute un peu moins ces dernières heures.

La faute à un extrait de ses mémoires révélé par Le gardien ce vendredi 26 avril, où la femme politique américaine explique, en détail, comment elle a tué son chien. De quoi provoquer un tollé outre-Atlantique, rappelant au passage que la maltraitance des animaux n’a jamais fait bon ménage avec la politique américaine. Ce n’est pas Ronald Reagan ou Mitt Romney qui diront le contraire.

« Impossible de s’entraîner »

Dans ce livre sobrement titré Pas de retour en arrière : la vérité sur ce qui ne va pas en politique et comment nous faisons avancer l’Amérique (Pas de retour en arrière : la vérité sur ce qui ne va pas en politique et comment nous faisons avancer l’Amérique en français) qui paraîtra le 7 mai, la députée du Parti républicain revient sur cet épisode de sa vie, lorsqu’elle a tenté d’entraîner Cricket, un braque à poil dur de 14 mois.

Cette femelle « personnalité agressive » était destiné à être entraîné à la chasse au faisan. Mais lors de ses tentatives de dressage en l’emmenant chasser avec des chiens plus âgés, la séance de dressage canin s’est transformée en une libération pour l’animal. Le cricket est devenu « fou d’excitation, chasser tous les oiseaux et passer un moment inoubliable »» dit Kristi Noem dans ces extraits rapportés.

Malgré ses nombreux efforts pour tenter de calmer l’animal, Kristi Noem n’a pu que regarder Cricket s’enfuir ensuite pour attaquer les poules d’un voisin, provoquant un véritable carnage. C’est donc après avoir remboursé le propriétaire des poules et esquivé une tentative de morsure de son chien que le gouverneur du Dakota du Sud a pris la décision de se débarrasser de l’animal, a jugé « impossible de s’entraîner »,  » dangereux  » Et « sans valeur… comme chien de chasse. »

Un chien, une chèvre et trois chevaux

Kristi Noem a finalement conduit Cricket dans une gravière pour abattre le jeune chien.  » Ce n’était pas un travail agréable, mais il fallait le faire. Et une fois fini, j’ai réalisé que je devais faire un autre travail désagréable « , raconte ensuite la dirigeante républicaine de 52 ans, avant d’enchaîner sur l’histoire de sa chèvre, tout comme  » méchant », car non castré.

Car en plus d’avoir une odeur jugée » dégoûtant, musqué et rance » par sa propriétaire, la chèvre avait, selon elle, la fâcheuse habitude de courir après ses enfants. Résultat ? Kristi Noem a conduit ce deuxième animal au même endroit. Elle raconte aussi avoir raté son tir, laissant la chèvre s’échapper un moment avant de finir par la tuer (sous les yeux des ouvriers qui se sont rapidement remis à leur travail lorsqu’ils ont croisé le regard de l’homme politique).

Derrière cette anecdote, son objectif était donc d’illustrer sa grande volonté politique et personnelle, se disant prêt à mettre les mains dans le cambouis s’il fallait simplement le faire. Mais ce dernier a aussi reconnu qu’un « meilleure personnalité politique » ne publierait jamais une telle histoire.

La gouverneure aura surtout provoqué le dégoût des amoureux des animaux, qui n’ont pas manqué de le faire savoir sur les réseaux sociaux, la comparant notamment au tueur en série américain Jeffrey Dahmer.

Mais rien qui n’arrête la gouverneure de cet État du nord des États-Unis, puisqu’elle a elle-même réagi aux critiques sur son rapport aux animaux en confiant avoir récemment  » abattu trois chevaux », présent dans la famille depuis 25 ans. Avant d’ajouter qu’elle « aime animaux  » mais ça  » Des décisions difficiles comme celle-ci arrivent tout le temps dans une ferme « .

Loin de vouloir faire profil bas après cette histoire, l’ami proche du 45e président des Etats-Unis a alors promis aux lecteurs des extraits révélés par le journal britannique que son livre en contenait d’autres » plus réel, honnête et politiquement incorrect « .

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