« On n’a rien à manger, il fait extrêmement chaud, les conditions sont radicalement différentes de ce qu’on connaît dans notre vie de tous les jours » : Emmanuelle Boisseau, une Charentaise à la conquête de Koh-Lanta sur TF1
A partir de ce mardi 20 août, Emmanuelle Boisseau, 45 ans, représentera la Charente dans « Koh-Lanta, la Tribu maudite » sur TF1. Impossible bien sûr pour elle de nous dire où elle en est dans l’émission, en raison de son contrat d’exclusivité avec la chaîne privée. Mais nous avons pu nous entretenir avec elle.
Paradoxalement, une idée traverse fugitivement l’esprit de la Charentaise, qui ne s’est jamais sentie à l’aise dans la tribu jaune : « C’est peut-être aussi un moyen de sortir de chez eux ». Pour cela, il faudrait rejoindre la tribu maudite puis revenir au jeu avec les rouges par le biais d’un défi. Compétitrice dans l’âme, elle se mobilise pour le défi face à Ilyesse : « Physiquement, c’est une épreuve très dure, et j’ai mis du temps à comprendre le principe », regrette-t-elle. Elle tire sa révérence et doit rejoindre la tribu maudite angoissée : « Je suis déçue sur le plan compétitif, mais je me dis vite que tout n’est pas perdu, et puis Ilyesse est très gentil avec moi, il a des mots très gentils ».
« Je suis hyper positive, car je reste dans l’aventure. »
Une île hostile
L’île des « maudits » n’a rien à voir avec celle des tribus jaunes et rouges : « Attention, nous sommes aux Philippines, l’endroit est quand même paradisiaque », tempère Emmanuelle, « mais il n’y a pas beaucoup de plage, le sable est tout gris et humide, il y a des puces de mer partout et le sol est boueux ». De plus, le camp est « humide et peu accueillant ». L’aventurière fait de son mieux pour tirer son épingle du jeu : « La tribu est heureuse à la fois qu’Ilyesse soit sorti, car ils avaient noué un lien avec lui, mais aussi de me rencontrer car je représente en quelque sorte un nouveau départ. Nous sommes moins nombreux, il n’y a pas d’épreuve de confort, d’immunité et j’ai un peu peur de m’ennuyer, mais j’espère surtout qu’il y en a un qui soit doué en survie. Je sais aussi que ma chance de m’en sortir est de trouver un anito dans la rivière » (un petit totem qui lui permettrait d’accéder à un défi pour se replonger dans l’aventure).
Mais les choses se compliquent vite et Emmanuelle se rend compte que les égos sont aussi bien développés dans cette tribu « maudite », notamment celui de Mélissa, qui s’énerve pour un rien. « À un moment, je n’étais pas vraiment contente parce que je me voyais partir, confie Emmanuelle, qui a suivi l’épisode d’hier soir en petit groupe, gardant toujours secret l’issue de son aventure, mais maintenant, je ressens un peu d’espoir, je suis hyper positive, parce que je reste dans l’aventure. » La suite, mardi soir prochain sur TF1.