Les nouvelles les plus importantes de la journée

Kiev ne veut pas annexer de territoires russes, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères

L’offensive ukrainienne en Russie est « légitime » et cessera si Moscou accepte une « paix juste » et met fin à son invasion de l’Ukraine, a ajouté le responsable ukrainien.

Publié


Temps de lecture : 1 min

Une photo des dégâts dans la ville russe de Soudja après une attaque ukrainienne, publiée par le gouverneur russe de la région, le 6 août 2024. (GOUVERNEUR DE LA RÉGION DE KOURSK / TELEGRAM / AFP)

L’Ukraine ne cherche pas à « annexe » Les territoires russes ont été en proie à une grave crise, a assuré mardi 13 août le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Georguiï Tykhiï, évoquant les opérations militaires en cours depuis une semaine dans la région russe de Koursk.

« Contrairement à la Russie, l’Ukraine n’a pas besoin des biens d’autrui. L’Ukraine ne veut annexer aucun territoire de la région de Koursk, mais elle veut protéger la vie de ses habitants. »« L’Ukraine a l’intention de créer une zone tampon le long de la frontière pour protéger sa population et son armée des bombardements russes incessants et pour affaiblir l’offensive du Kremlin qui continue d’avancer dans l’est de l’Ukraine », a déclaré le diplomate lors d’une conférence de presse.

L’offensive ukrainienne en Russie est « légitime » et s’arrêtera si Moscou accepte une « juste la paix » et met fin à son invasion de l’Ukraine, a-t-il ajouté. « Plus tôt la Russie acceptera de rétablir une paix juste (…), plus tôt les incursions des forces de défense ukrainiennes sur le territoire russe cesseront. »il a détaillé, décrivant ces opérations comme« absolument légitime ».

L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque contre la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou, qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014. L’armée ukrainienne a affirmé lundi contrôler 1.000 kilomètres carrés de territoire russe.

Quitter la version mobile