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Kevin Vauquelin gagne à Bologne ! Deuxième victoire française en deux jours !

« On sait que les gars étaient en bonne condition, on sait que Kevin travaillait très dur. Donc, aujourd’hui, ça a marché pour nous, tant mieux pour nous. On a eu un mois ou deux où ce n’était pas facile, on a eu un Beaucoup de problèmes, des gars qui sont tombés, qui ont cassé donc aujourd’hui, il faut profiter et c’est ce qu’on va faire Oui, c’est la première victoire sur le Tour, ce n’est pas facile de remporter le Tour de France et en aucun cas. autre course Aujourd’hui, toutes les courses sont difficiles à gagner. Il y a la course aux points et cela rend encore plus difficile de gagner des courses.

Nous ne sommes pas venus ici pour que Kevin fasse le classement général du Tour. Nous sommes venus chercher une victoire des tables. C’est aujourd’hui, ça aurait pu être dans 3 jours, dans 4 jours, dans 5 jours, je ne sais pas. Mais l’essentiel est que ce soit là. Et puis il y a encore Arnaud de Maine. et les autres jours avec d’autres opportunités qui se présenteront à nous, à nous de les saisir, à nous d’être bons. Il faut bien faire les choses et avoir confiance en nous aussi.

Oui, parce que le peloton quand il roulait, c’était surtout dans des endroits stratégiques et pour éviter de prendre des risques, donc c’était comme un rouleau compresseur. On a décidé qu’en sortant du circuit d’Imola, on lui donnerait un petit coup de pouce pour dissuader le peloton de vouloir se réorganiser quand il se rapprocherait. Après, oui, c’était évident que l’échappée allait jouer la victoire. Donc on a eu de la chance d’être deux, mais ça peut aussi être un piège d’être deux. On a eu un super Kevin, on a eu un super Cristian et aujourd’hui c’est encore une victoire collective et qui va faire du bien à tout le groupe.

Kevin est encore jeune. Il a prouvé depuis le début de la saison qu’il avait franchi un cap, qu’il cochait toutes les cases, ou du moins certaines des cases qu’il lui restait à cocher. Il mûrit course après course. C’est ce qu’il faut et c’est ce qui est intéressant. C’est bien, on gagne. Kevin aujourd’hui, pour moi, était le plus fort. Je lui ai surtout demandé, dans la côte, à partir de là, c’est comme un contre-la-montre. Dans la descente, par contre, tu prends zéro risque, même si tu perds du temps. Et dès que tu arrives en bas, après, c’est un deuxième contre-la-montre et jusqu’à la ligne. Après, qui gagne avec 15, avec 20 ou à 40 secondes, on s’en fiche. L’essentiel, c’est de franchir la ligne, donc zéro risque dans les virages.

Quand on gagne, on est ému et je le suis toujours. Parce qu’on vit ce qu’on fait. On a envie de le transmettre. Kevin, il a du potentiel. Maintenant, je ne vais pas vendre du rêve. Aujourd’hui, Kevin, il franchit des paliers, il s’affirme, il prend confiance en lui. Il y a une semaine, un peu plus, il aurait pu être champion de France du contre-la-montre. Il faut le laisser mûrir, il faut le laisser grandir. Il faut le laisser continuer à se construire. Il ne faut surtout pas lui mettre plus de pression. C’est un gars qui a envie de bien faire les choses. Laissons-le grandir. »

Propos recueillis par Arnaud Souque

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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