Kerbaol remporte une étape, Muzic au pied du podium, trois Françaises dans le top 10… Les résultats des Françaises sur la grande boucle

Depuis sa renaissance en 2022, trente-trois ans après la dernière édition, le grand tour féminin n’a jamais vu autant de joueuses françaises jouer les premiers rôles. Une édition disputée jusqu’au bout, qui a vu Katarzyna Niewiadoma s’imposer avec quatre secondes d’avance sur la tenante du titre Demi Vollering dans un final au suspense étouffant. Une apothéose à l’Alpe d’Huez, deux jours après la première victoire française sur la sixième étape, mettant fin à 35 ans de disette.

C’est lors de la sixième étape que Cédrine Kerbaol (Ceratizit-WNT) a offert au public français un numéro d’anthologie pour monter sur la plus haute marche du podium et succéder à la légende Jeannie Longo, dernière vainqueure française du Tour de France en 1989. Dans cette étape entre Remiremont et Morteau, la Française a pris le meilleur sur ses partenaires d’échappée dans la Côte des Fins, distançant notamment sa compatriote Juliette Labous qui avait tenté sa chance plus tôt dans un virage repris par ses supporters. Parti à 14 km de l’arrivée, la coureuse brestoise s’est alors arrachée pour aller chercher le plus grand succès de sa carrière. Un moment d’histoire qui lui a offert, au soir de cette étape, une place sur le podium du classement général à 16 » de la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon/SRAM).

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Un top 3 qu’elle n’a pu conserver, battue par une coureuse plus forte en haute montagne. Pourtant, la jeune coureuse de 23 ans, maillot blanc du Tour 2023, s’offre tout de même son meilleur classement sur la Grande Boucle avec une sixième place à 2’51 » de la leader. Un classement général où les tricolores sont en bonnes positions. Première Française, Evita Muzic (FDJ-Suez) échoue au pied du podium, à un peu plus d’une minute de la Néerlandaise Pauliena Rooijakkers. Une quatrième place, comme Juliette Labous en 2022. Cette fois, la coureuse de 25 ans de l’équipe DSM-Firmenich Postnl, quatrième du contre-la-montre olympique, sauve sa place dans le top dix pour quelques secondes. Une déception pour celle qui avait signé deux top 5 en deux ans. Trois Françaises dans le top 10, c’est aussi une première depuis le retour de l’épreuve, signe de la bonne forme du cyclisme féminin français.

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L’équipe de France domine le classement par équipes

Pour illustrer ce constat, et prouver que l’avenir semble prometteur, on retrouve également deux Françaises au classement des maillots blancs. Impressionnante lors de cette semaine de course, la jeune Marion Bunel (Saint Michel-Mavic-Auber 93), 19 ans, qui rejoindra l’équipe Visma-Lease a Bike la saison prochaine, termine troisième de ce classement du meilleur jeune et confirme son statut de grand espoir. Autre coureuse d’avenir, Maëva Squiban (Arkéa-B&B Hôtel), 22 ans, a également réalisé une belle semaine, en terminant deuxième à l’arrivée de la septième étape au Grand-Bornand derrière la Belge Justine Ghekiere (AG Insurrance – Soudal Team).

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La satisfaction se retrouve également au classement par équipes pour les équipes françaises. Sur la plus haute marche de ce podium, on retrouve l’équipe française Arkéa-B&B Hôtel. Une fois encore, c’est la première fois depuis le retour du Tour féminin qu’une équipe française remporte ce classement. Elle est talonnée de près par l’équipe FDJ-Suez, habituée du top 5 les années précédentes, qui pointe cette fois en quatrième position. Aux avant-postes dans les compétitions individuelles et par équipes, tout va bien pour le cyclisme féminin français.