Nathalie Tomasini, avocate spécialisée dans les violences conjugales, revient sur le terrain simulation de suicide de Kendji Girac. A actu.frle spécialiste parle de «violence psychologique caractéristique de la violence domestique« . Un fait qui serait puni par la loi jusqu’à 5 ans de prison. noter que cette histoire qui s’est déroulé dans la zone de grande circulation de Biscarrosse a fait couler beaucoup d’encre.
Entre tentative de meurtre jusqu’à la simulation de suicide, la théorie de l’accident avait également été évoquée. Or, Kendji Girac aurait fait semblant de se suicider afin deatteindre sa femme, selon Olivier Janson, procureur de la République de Mont-de-Marsan. Seulement, en pointant l’arme sur lui, le coup de feu est parti sans qu’il le veuille.
Kendji Girac : Eva, une deuxième victime
Selon l’avocate Nathalie Tomasini, Kendji Girac l’aurait fait deux victimes dans ce cas. Il y a bien sûr sa femme, Sorayamais aussi leur fille, Eva Alba. Lors de cet incident, l’enfant était présent dans la caravane. Assister à toute la scène, « Elle (Eva) restera traumatisée pendant de nombreuses années« , souligne le spécialiste.
Néanmoins, Nathalie Tomasini met en garde contre le fait de prendre parti trop tôt. « Mais ce n’est pas nécessaire ne pas inverser les rôles« , dit-elle en parlant des messages en faveur du chanteur de 27 ans. « Il y a très probablement violence psychologique existant bien en amont. On n’atteint pas une violence extrême, comme c’est le cas actuellement, s’il n’y a pas eu de violence depuis des mois et des mois.« , elle dit.
Kendji Girac : des actes de violences dans le quotidien de sa femme
Nathalie Tomasini a également attiré l’attention sur les nombreuses questions qui entourent le quotidien de l’épouse de Kendji Girac. « Elle a certainement dû minimiser tout ce qui s’est passé« , a-t-elle déclaré. De son côté, Olivier Janson a expliqué que la femme s’était déjà confiée sur « actes de violence dans le passé« . »Le chanteur avait menacé de prendre une balle et de ouvrir la gorge« , selon le procureur de Mont-de-Marsan.
Malgré tout, il n’y aurait jamais eu de violences physiques entre le couple. Cela ne veut pas dire que la violence n’a jamais été absente, souligne Nathalie Tomasini. « Dans l’esprit commun, la violence domestique est associée à la violence physique. Mais nous oublions l’existence et l’impact de la violence psychologique», explique-t-elle. A suivre…