Kendji Girac blessé par balle : tir, versions… ce que révèlent les premières expertises balistiques des enquêteurs
La balle qui a blessé Kendji Girac lundi matin a bien été tirée depuis sa caravane, confirment les premières expertises. Plusieurs témoins parlent d’un accident, mais d’autres analyses et l’audition du chanteur devront confirmer ou non cette piste.
Ce lundi 22 avril 2024 matin, la balle qui a touché Kendji Girac à la poitrine dans un quartier très fréquenté de Biscarrosse dans les Landes a en effet été tirée depuis l’intérieur de la caravane du chanteur. C’est en effet ce que disent les premières expertises balistiques citées par Le Parisien dans le cadre de l’enquête ouverte par la gendarmerie pour « tentative d’homicide volontaire ».
La balle a transpercé la caravane de l’intérieur
Avant de sortir dans son dos, la balle a transpercé l’intérieur de la caravane de l’intérieur vers l’extérieur. Cet élément est donc conforme à la version donnée par l’artiste de 27 ans. Quelques minutes après sa blessure, il a déclaré aux enquêteurs qui s’étaient rendus à l’hôpital « que c’était un tir qu’il a qualifié d’accidentel ». Le coup aurait été parti alors qu’il manipulait un « Pistolet automatique de calibre 11, acheté peu de temps avant ».
Ce Colt 45 a été mystérieusement retrouvé dans un fossé de camp « sur indication des membres de la famille », a souligné Olivier Janson dans un communiqué diffusé lundi soir. Cette arme est actuellement en cours d’analyse.
Plusieurs témoins confirment la théorie de l’accident
En revanche, plusieurs témoignages interrogés par les enquêteurs attestent que l’interprète de « Andalouse » et son compagnon étaient seuls dans leur caravane au moment de la fusillade. Selon des sources concordantes, cette dernière a déclaré aux enquêteurs avoir entendu le coup de feu, mais n’avoir pas été témoin de l’accident. Les membres de la famille présents au camp ont confirmé que la fusillade était le résultat d’un accident lors de la manipulation de l’arme.
« A ce stade, rien dans les témoignages recueillis ni dans l’expertise technique ne permet de contredire la version de l’artiste. Mais il faut rester vigilant. C’est derrière des portes closes et l’action d’un tiers ou une tentative de suicide que certains proches auraient ont tenté de dissimuler ne peut être exclu »souligne une source proche du dossier de Parisien.
D’autres expertises, concernant la présence possible de résidus de tir sur les mains de Kendji Girac ou de sa compagne, qui ont tous deux fait l’objet de prélèvements par des experts de la gendarmerie, sont attendues dans les prochains mois. heures.