Alors que la pression médiatique est à son comble pour pousser Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche, depuis son débat raté face à Donald Trump le 27 juin, sa vice-présidente, Kamala Harris, se retrouve plus que jamais au centre de toutes les attentions.
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Kamala Harris est toujours fidèle au poste. Jeudi 4 juillet au soir, la démocrate de 59 ans était une nouvelle fois aux côtés du président, à la Maison Blanche, pour assister au feu d’artifice du Jour de l’Indépendance. Joe Biden, qu’elle a présenté d’une voix forte comme « « Le président extraordinaire des États-Unis. »
Kamala Harris n’a jamais exprimé publiquement son désir de se lancer dans la course, mais si Joe Biden devait se retirer, elle aurait sans doute une chance de se présenter à la convention démocrate de Chicago en août. La vice-présidente se trouve donc actuellement dans une position extrêmement délicate. D’un côté, elle ne peut pas se permettre de montrer, ne serait-ce qu’un instant, qu’elle brigue le siège, et, dans le même temps, elle se fraye un chemin pour se sortir de la course si jamais ce siège se présentait.
Car dans ce scénario hypothétique, elle ne serait certainement pas la seule à briguer l’investiture. D’autant que les candidats potentiels ont souvent meilleure presse qu’elle et que sa cote de popularité reste modeste. Il y a la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, ou l’actuel ministre des Transports, Pete Buttigieg. Mais c’est surtout le nom de Gavin Newsom qui revient le plus souvent. Ambitieux, excellent communicant, le gouverneur de Californie attend dans les coulisses.
Mais la force de Kamala Harris, c’est que, pour l’instant, les sondages lui donnent un avantage sur d’autres remplaçantes potentielles. Cette semaine, CNN l’avait en meilleure position que Joe Biden face à Donald Trump. Elle recueillerait 45 % des intentions de vote et Joe Biden, 43 %. Du coup, les soutiens à Kamala Harris commencent à se faire entendre, et de plus en plus fort. Sur les réseaux sociaux, un hashtag, #KHive (« ruche », la ruche en français) fait le buzz pour la vice-présidente. D’autres sont plus mesurés et expliquent voir en Kamala Harris « une femme qui a une personnalité très proche de la sienne ».la moins mauvaise option« . « Certainementécrit le Washington Post, La vice-présidente a ses défauts, mais à 59 ans, personne ne pense qu’elle est trop vieille pour être présidente. Et sur scène, même si elle fera probablement quelques faux pas, au moins elle ne bégayera pas..