Kamala Harris se serait volontiers passée d’un tel honneur. Demain, à 13 heures, heure de Washington, en sa qualité de vice-présidente des États-Unis, elle ouvrira la session du Congrès consacrée à la certification des résultats de l’élection présidentielle de 2024, scellant pour l’Histoire sa propre défaite dans les urnes face à Donald Trump. Dernière étape du processus électoral devant mener à l’investiture du nouveau président, et simple formalité au regard de la loi électorale de 1887, ce rituel parlementaire a pris une importance démesurée depuis que, en 2021, 2 500 supporters républicains fous de rage avaient pris d’assaut la colline du Capitole pour tenter d’inverser le résultat des urnes et maintenir Donald Trump au pouvoir.