Le candidat républicain, bien conscient des enjeux, était de retour samedi en Pennsylvanie, Etat où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat en juillet.
« Elle est folle », a déclaré le milliardaire de 78 ans à propos de sa rivale, qu’il a également qualifiée de « communiste ».
Jusqu’à jeudi
Selon le Parti démocrate, au moins 50 000 personnes – délégués, bénévoles, sympathisants – sont attendues à Chicago, troisième ville américaine, pour une démonstration d’unité et d’enthousiasme jusqu’à jeudi soir.
Tout cela avec un dispositif sécuritaire très lourd, mobilisant pas moins de 2.500 policiers locaux, alors que la tentative d’assassinat de Donald Trump reste présente dans toutes les mémoires.
Des groupes pro-palestiniens ont prévu de grandes manifestations pour tenter de mettre la guerre de Gaza au centre du débat. « La grande majorité des manifestants… sont pacifiques » et « veulent que leur voix soit entendue, et nous allons protéger cela », a déclaré le gouverneur de l’Illinois, JB Pritzker, à CNN dimanche matin. Mais « s’il y a des fauteurs de troubles, ils seront arrêtés et condamnés ».
Le couple Obama, Hillary Clinton
Sur les rives du lac Michigan, les poids lourds du parti viendront soutenir Kamala Harris, à commencer par l’ancien président Barack Obama et son épouse Michelle.
Dans son fief de Chicago, nul doute que cet orateur charismatique saura mobiliser encore davantage les démocrates, dont beaucoup disent retrouver, dans ce début de campagne du vice-président, une euphorie rappelant la marche vers la Maison Blanche du premier président noir des Etats-Unis, en 2008.
Mais ce sera au tour de Joe Biden, lundi soir, de prononcer ce qui sera à la fois le premier grand discours de la convention et une sorte de message d’adieu. L’équipe de campagne promet que cette valse finale, marquant la fin d’un demi-siècle de politique, ne sera en rien mélancolique. Le président, selon un communiqué, vantera le bilan de son mandat. Surtout, il appellera à soutenir le vice-président en « mettant en avant les enjeux » de l’élection, face à un président condamné pour des délits criminels et qui ne s’est pas engagé à concéder une éventuelle défaite.