Nouvelles locales

Kamala Harris monte dans les sondages, vers une élection tendue ?

Et si on se lançait dans la fiction politique ? Dans 92 jours, le 5 novembre 2024, les Américains se rendront aux urnes pour élire le prochain hôte de la Maison Blanche. Cette élection devrait désormais opposer Donald Trump, 45 ans,et Le président des États-Unis (2017-2021), à Kamala Harris, vice-présidente de son successeur, le démocrate Joe Biden.

Pendant longtemps, la course a été dominée par le candidat républicain, aidé notamment par la contre-performance de Joe Biden lors du débat du 27 juin. Depuis son retrait et l’annonce de la candidature de Kamala Harris, la situation s’est inversée : selon une moyenne de différentes études réalisées par l’analyste américain Nate Silver, le vice-président possède désormais 1,4 point d’avance sur Donald Trump dans les sondages, à l’échelle nationale.

Lire aussi : L’effet Kamala Harris est là et rebat les cartes de l’élection présidentielle américaine

Pour gagner la Maison Blanche, le vote populaire ne suffit pas

Mais aux Etats-Unis, le vote populaire ne fait pas tout. En 2016, le même Donald Trump avait été élu président, malgré une défaite en nombre de voix face à Hillary Clinton. Pour arriver à la Maison Blanche, il faut réunir au moins 270 grands électeurs, sur les 538 répartis entre les 50 Etats qui composent la nation américaine. La répartition n’est pas égale entre les Etats, et certains d’entre eux sont essentiels dans la course à Washington DC Selon Nate Silver, Kamala Harris aurait par exemple un petit avantage (+ 0,5 point) en Pennsylvanie, un Etat essentiel pour les deux candidats, avec ses 19 grands électeurs.

Si Kamala Harris semble plus populaire que Joe Biden, cela ne signifie pas pour autant qu’elle a remporté la course. Loin de là. Mais elle semble bien partie. Selon les estimations de l’analyste américain, Donald Trump avait 73 % de chances d’être élu s’il s’opposait à l’actuel président des États-Unis. Après le retrait de ce dernier, ce taux est tombé à 62 %.

À compter du 4 août 2024, le vice-président américain aurait « 51% de chances de remporter le collège électoral »Une situation complètement inversée, que le Parti démocrate n’osait plus imaginer.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page