« Kamala Harris et Tim Walz captent des voix que les démocrates n’avaient pas auparavant » – Libération

Pour l’écrivain américain, Donald Trump utilise le racisme pour radicaliser ses partisans, mais la plupart des électeurs ne veulent pas de l’imaginaire collectif qu’il véhicule. Et l’enthousiasme que suscite le candidat démocrate, à l’ouverture de la convention de Chicago, est de bon augure pour l’élection.

En 2020, l’écrivaine Siri Hustvedt a été, avec son mari Paul Auster, l’une des fondatrices du mouvement Writers Against Trump. Depuis, ce petit groupe s’est agrandi et s’est rebaptisé Writers for Democratic Action. Les écrivains ont pour mission d’éduquer les électeurs, notamment les jeunes ou ceux qui n’ont pas voté depuis longtemps, à se rendre aux urnes. Et Siri Hustvedt joue toujours un rôle important même si Paul Auster n’est plus là. Nous l’avons jointe aux États-Unis à la veille de la convention démocrate qui se déroule cette semaine à Chicago.

En quoi cette convention constitue-t-elle une étape importante ?

L’une des grandes craintes de Paul avant sa mort était que les démocrates se divisent, et le but de cette convention est de montrer l’unité. Il y aura de grandes manifestations cette semaine en soutien à Gaza, et nous verrons comment cela se passera. Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais en 1968 à Chicago, il y a eu des manifestations devant la convention démocrate qui ont été violemment réprimées par la police, un cauchemar. Comment la police va-t-elle gérer cela ?