Aux États-Unis, Kamala Harris est désormais assurée d’être la candidate démocrate à la présidentielle après avoir reçu le soutien de plus de la moitié des délégués de son camp.
La vice-présidente n’a pas perdu de temps pour faire ses débuts tandis que, comme à son habitude, Donald Trump n’a pas mâché ses mots.
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Élection présidentielle américaine
Quand on monte sur le ring, en boxe comme en politique, il y a deux stratégies possibles : observer ou attaquer immédiatement. « Kamala, tu es virée, sors d’ici »s’exclame Donald Trump lors d’un meeting. « Donald, si tu as quelque chose à dire, dis-le-moi en face. »a répondu la vice-présidente à ses partisans. Les deux candidats ont donc choisi la stratégie offensive.
« C’est toujours le même numéro »
« Elle a un QI très bas, nous n’avons pas besoin d’un QI très bas » :Pour Donald Trump, tout est permis. Ce mercredi 31 juillet, devant une association de journalistes afro-américains, il revient sur les origines de Kamala Harris : « Avant, elle ne parlait que de ses origines indiennes, je ne savais pas qu’elle était noire jusqu’à il y a quelques années. Maintenant, elle veut être considérée comme noire, alors je ne sais pas si elle est indienne ou noire ? »s’interroge l’ancien président. Réponse immédiate de l’intéressé : « C’est toujours la même histoire, la division et le manque de respect. Le peuple américain mérite mieux. »
La tension est d’autant plus vive que les cartes semblent avoir été redistribuées depuis le retrait de Joe Biden. Donald Trump est moins confiant car dans plusieurs États clés – ceux qui pourraient faire basculer l’élection – Kamala Harris réduit son déficit, voire domine Donald Trump dans certains sondages.
Elle riposte également. Kamala Harris s’en prend notamment aux ennuis judiciaires de l’ancien président : « Des prédateurs qui abusent des femmes, des fraudeurs qui arnaquent les consommateurs, je connais des gens comme Donald Trump ».
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A la guerre des plateformes s’ajoute la guerre de l’argent. En juillet, Kamala Harris a récolté 310 millions d’euros pour sa campagne, soit deux fois plus que Donald Trump.
Dans les prochains jours, elle annoncera le nom, ô combien stratégique, de son colistier. Lui aussi devra savoir donner et recevoir des coups.