DÉCRYPTAGE – A deux mois et demi du scrutin, la campagne bat son plein outre-Atlantique entre la vice-présidente démocrate et son concurrent républicain. Une bataille suivie de près depuis la France.
L’image avait fait le tour du monde. Le visage ensanglanté, Donald Trump avait levé le poing, le 13 juillet, après avoir échappé de justesse à une attaque lors d’un meeting en Pennsylvanie. Les Etats-Unis étaient sous le choc. Fait rare pour le candidat républicain à la présidentielle, ses plus ardents détracteurs ont été contraints de lui apporter leur soutien. Y compris en France, où la plupart des dirigeants politiques, dont Emmanuel Macron, ont tenu un propos bienveillant.
Une unanimité de quelques heures qui n’aura pas suffi à tempérer une classe politique très polarisée sur la bataille outre-Atlantique. Si la victoire de la vice-présidente Kamala Harris serait unanimement perçue comme une continuation de l’actuelle administration démocrate, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche donne déjà des sueurs froides à certains.
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Notamment à gauche. Le Nouveau Front Populaire pourrait bien afficher sa préférence pour l’ancien procureur général de Californie…