Deux points d’avance
Plus récemment, les déclarations de la candidate démocrate sur sa propre arme à feu, « si quelqu’un force l’entrée chez moi, il se fera tirer dessus » ou encore le soutien de la star interplanétaire Taylor Swift, lui ont permis de creuser l’écart dans les derniers sondages.
Selon notre module interactif (ci-dessus) sur les sondages des deux finalistes, qui prend en compte les dernières moyennes d’enquêtes publiées aux Etats-Unis, calculées par le site RealClearPolitics.com, le candidat démocrate pourrait compter avec deux points d’avance ( 49,2%) au 24 septembre en intentions de vote pour son concurrent républicain (47,2% pour Donald Trump). Mardi 24 septembre, un sondage Reuters-Ipsos créditait même l’actuelle vice-présidente de 47% des intentions de vote, contre 40% pour sa rivale républicaine, rapporte BFMTV.
Prudence
Malgré ces progrès, les analystes restent prudents. Nate Silver, spécialiste des sondages, affirme que « nous arriverons probablement le 5 novembre sans savoir qui sera le prochain président. Cette situation est sans précédent et va créer des dangers pour la période post-électorale », explique-t-il dans Newsweek.
L’incertitude sera également alimentée jusqu’au bout par le mode de vote américain qui ne sera donc pas décidé par le nombre de voix récoltées mais par l’élection des électeurs de chacun des deux camps. Le vainqueur sera celui qui remportera au moins 270 des 538 votants. La poignée d’États habituellement indécis jouera à nouveau un rôle central dans le résultat final.
