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Kamala Harris cible la classe moyenne avec un programme économique axé sur le « coût de la vie »

Kamala Harris dans une épicerie à Raleigh, en Caroline du Nord, le 16 août 2024.

« Je crois profondément que cette élection est le fruit de deux visions différentes de notre nation. L’une d’entre elles, la nôtre, est centrée sur l’avenir, l’autre sur le passé. » : Kamala Harris a poursuivi sa campagne vendredi 16 août en Caroline du Nord, avec un discours résolument optimiste contrastant avec la noirceur de Donald Trump.  » inflation « , qui a empoisonné le mandat Biden-Harris avant que la hausse des prix ne retombe sous la barre des 3% en juillet et dont l’administration sortante est en partie responsable. Le candidat démocrate parle de la « coût de la vie »qu’elle entend abaisser.

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Dans une campagne qui durera moins de trois mois, Mmoi Harris a identifié quatre postes de dépenses qui, outre l’essence, obsèdent les Américains : les prix des produits alimentaires et de l’alimentation, qui ont grimpé en flèche, en particulier ceux du pain et de la viande, qui ont augmenté selon elle de 50 %. Elle prévoit de faire passer une loi fédérale pour lutter contre les prix abusifs. « La concurrence est le moteur de l’économie. Plus la concurrence est forte, plus les prix baissent. »lancé Mmoi Harris, qui a souligné son rôle de procureure californienne luttant contre les abus des entreprises.

Deuxième sujet, la santé, dont Mmoi Harris et Joe Biden ont fait de leur mandat un marqueur, en imposant notamment une réduction de moitié, voire des trois quarts, des médicaments essentiels pour les personnes âgées assurées par le système public Medicare. Autre innovation, Mmoi Harris veut « annuler la dette médicale » Les Américains qui n’étaient pas en mesure de payer leurs soins.

Troisième sujet, le coût du logement, qui s’est envolé avec l’exode des Américains pendant le Covid-19 vers les maisons individuelles et l’explosion du coût des crédits immobiliers en raison de l’inflation et de la hausse des taux.moi Harris raconte la joie de sa mère lorsqu’elle a pu enfin devenir propriétaire. Elle a proposé un plan de construction de logements et promis une aide de 25 000 dollars (environ 22 500 euros) aux primo-accédants.

Quatrième sujet, les enfants. Elle veut rétablir les crédits d’impôt datant du Covid-19 pour les familles qui accueillent un nouveau-né. « Cent millions d’Américains bénéficieront de réductions d’impôts, promis Mmoi Harris. Donald Trump se bat pour les milliardaires et les grandes entreprises. Je me battrai pour redonner de l’argent à la classe moyenne et aux travailleurs.

Une « économie où chacun a sa chance »

En vingt-huit minutes, le message politique était envoyé, celui d’une « Une économie où chacun a sa chance »Le discours de la Californienne, fille d’immigrés indiens et jamaïcains, était plus « bourgeois » et « rêve américain » que celui du militant ouvrier et syndicaliste Joe Biden, né dans une famille modeste de Pennsylvanie.moi Harris a davantage mis l’accent sur la nécessité du respect des règles, en mettant en avant son ancien rôle de procureur, que sur l’intervention économique.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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