Elle ne restera pas « silencieux » face aux souffrances des civils à Gaza. Jeudi 25 juillet, la très probable candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris a insisté, lors de sa rencontre à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sur la nécessité de mettre fin à cette guerre. dévastateur » Des déclarations fermes, qui contrastent avec le visage plus souriant affiché plus tôt par Joe Biden lors de son entretien avec le chef du gouvernement israélien.
Faut-il donc voir dans ces déclarations un changement de cap de Kamala Harris par rapport à Joe Biden sur la guerre à Gaza ? La question a été posée par plusieurs observateurs de la politique américaine, qui n’ont pas manqué de remarquer que la vice-présidente n’avait pas assisté la veille au discours de Benjamin Netanyahu devant le Congrès, au cours duquel le Premier ministre israélien avait demandé aux États-Unis, son principal soutien militaire, de continuer à le soutenir.
Même ligne, ton différent
Bien que cette absence soit due à un voyage de campagne à Indianapolis, dans l’Indiana, elle lui a néanmoins valu des critiques de la part du Parti républicain. Plus directement, 60 élus démocrates avaient choisi de boycotter le discours, tandis qu’à l’extérieur du Congrès, des manifestants protestaient contre l’accueil réservé au discours. « criminel de guerre » Netanyahou.
Cependant, des membres de l’administration américaine assurent que Kamala Harris suit la ligne du président américain sur le conflit. Lors de sa rencontre avec Benjamin Netanyahu, Joe Biden a rappelé la nécessité « finaliser (dès que possible)» L’accord de cessez-le-feu à Gaza. Un statu quo sur le fond, mais qui s’exprime sur un ton plus empathique et plus assertif.
En mars, le vice-président avait déjà appelé à un cessez-le-feu de six semaines pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. « comprendre les émotions » des étudiants protestant sur le campus contre la politique israélienne à Gaza. Ses liens avec les démocrates qui s’opposent ouvertement à la livraison d’armes américaines à Israël sont également bien connus.
La rencontre avec Benjamin Netanyahu intervient dans un contexte de campagne présidentielle polarisée, le soutien à Israël et les positions sur le conflit israélo-palestinien étant des sujets particulièrement scrutés. Les positions de Kamala Harris ne manqueront pas d’intéresser l’électorat le plus progressiste du Parti démocrate, mais aussi les étudiants des campus américains et certaines communautés impactées par la guerre, comme les Américains d’origine arabe ou de confession juive, critiques envers les choix de Benjamin Netanyahu.
Rappel du « droit d’Israël à se défendre »
Kamala Harris a également des liens de longue date avec la communauté juive américaine. La vice-présidente est mariée à l’avocat d’affaires juif Douglas Emhoff, qui a déclaré qu’il se sentait proche de la communauté juive. « une connexion profonde » Proche du président israélien Isaac Herzog, elle entretient également de bonnes relations avec l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) – l’influent lobby pro-israélien aux États-Unis.
Dans une déclaration écrite avant sa rencontre avec Benjamin Netanyahu, Kamala Harris a de nouveau condamné « associations avec l’organisation terroriste brutale Hamas, qui vise à anéantir l’État d’Israël et à tuer les Juifs». Et elle a réitéré lors de la réunion le soutien indéfectible de la Maison Blanche à « Le droit d’Israël à se défendre. »
Le voyage de Benjamin Netanyahu aux Etats-Unis s’est poursuivi ce vendredi 26 juillet par une rencontre avec Donald Trump. La relation entre les deux hommes s’était refroidie après les félicitations du Premier ministre israélien à Joe Biden pour sa victoire en 2020. Jeudi matin sur Fox News, le candidat républicain a appelé Israël à » finir « rapidement son » long » guerre à Gaza, au risque de « ternir la réputation » du pays.
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