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Kamala Harris bat Donald Trump dans des États clés

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La vice-présidente américaine devance son rival républicain avec 50% des intentions de vote contre 46% dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, selon plusieurs sondages.

De nouveaux sondages publiés samedi aux Etats-Unis donnent Kamala Harris gagnante face à Donald Trump dans trois Etats clés, les swing states, inversant la tendance des derniers mois, à un moment où la campagne républicaine peine face à un nouvel élan côté démocrate.

Selon les enquêtes menées par le Le New York Times et Siena College, la vice-présidente américaine devance son rival républicain pour l’élection de novembre avec 50% des intentions de vote contre 46% dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, trois États importants de la « Midwest ».

En raison d’un système électoral particulier, l’élection présidentielle américaine se joue généralement dans quelques États clés, qui peuvent pencher à droite ou à gauche, parmi les 50 que compte le pays.

Mais la dynamique favorable côté démocrate depuis le retrait de Joe Biden au profit de Kamala Harris n’empêche pas les électeurs, selon les sondages, de préférer Donald Trump sur les grands thèmes de campagne que sont l’économie et l’immigration. Selon ces mêmes sondages, les personnes interrogées la considèrent cependant comme plus intelligente et avec un meilleur profil pour gouverner le pays.

Tim Walz va-t-il galvaniser les démocrates ?

L’annonce mardi que le gouverneur du Minnesota Tim Walz serait le colistier de Harris semble également avoir galvanisé les démocrates. Avant que Biden, 81 ans, ne se retire, Donald Trump, 78 ans, était le favori, surtout après sa tentative d’assassinat et son triomphe à la convention républicaine en juillet.

L’entrée en lice de Kamala Harris, 59 ans, a bouleversé la campagne républicaine, alors très focalisée sur l’âge de Joe Biden et les craintes largement partagées sur ses capacités physiques et mentales. Depuis, ni les attaques de Donald Trump sur les origines de Kamala Harris ni les polémiques suscitées par les propos passés de son colistier JD Vance n’ont réellement contribué à relancer la campagne républicaine.

Mais les observateurs avertissent que les démocrates devraient se méfier d’un optimisme excessif, car Donald Trump reste le grand favori dans les sondages nationaux.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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