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Kamala Harris a la « force physique et mentale » pour être présidente, selon un rapport médical

Un rapport médical détaillé sur l’état de santé de la candidate démocrate Kamala Harris a été publié ce samedi 12 octobre. La vice-présidente a choisi de mettre en avant sa bonne santé face à Donald Trump, discret sur le sujet.

La candidate démocrate à la Maison Blanche Kamala Harris bénéficie de « la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence » des Etats-Unis, établit un rapport médical publié ce samedi 12 octobre.

Les conclusions de ce rapport ont été tirées par le docteur Joshua R. Simmons, qui est le médecin de l’actuel vice-président des Etats-Unis « depuis trois ans et demi », début de sa vice-présidence.

Le texte est publié « avec l’accord » de Kamala Harris et dresse un bilan complet de « l’état de santé et des antécédents médicaux actuels » de l’ancien procureur de 59 ans, alors que les questions sur l’âge et la santé de Joe Biden, 81 ans, s’étaient multipliées. alors qu’il était candidat à sa succession, avant de finalement abandonner.

« Un mode de vie sain »

Selon le rapport médical, Kamala Harris ne souffre que d’affections bénignes, notamment de « l’urticaire » et des « allergies saisonnières » pour lesquelles elle suit une immunothérapie depuis trois ans afin d’atténuer les symptômes.

Le Dr Joshua R. Simmons indique que la vice-présidente souffre également de « légère myopie », pour laquelle elle porte des correcteurs de vue, et qu’elle prend régulièrement de la vitamine D3 qui favorise la fixation du calcium dans les os.

« La vice-présidente Harris maintient un mode de vie actif et sain malgré son emploi du temps chargé », comprenant « des exercices d’aérobic quotidiens », adopte un « régime alimentaire très sain » et ne fume pas, selon son médecin.

Une transparence qui contraste avec Trump

La transparence de Kamala Harris sur sa santé contraste volontairement avec celle de son adversaire Donald Trump. L’homme d’affaires de 81 ans n’a pas publié de rapport médical récent.

En 2015, lorsqu’il a été élu président des États-Unis, il a refusé de divulguer la moindre information détaillée sur son état de santé, se contentant de quelques lignes de son médecin lui assurant qu' »il serait la personne la plus en bonne santé jamais élue président ».

En 2020, alors qu’il était malade du Covid et avait dû être hospitalisé, Donald Trump, alors candidat à sa réélection, communiquait lui aussi très peu sur son état de santé, rappelle le New York Times.

Juliette Desmonceaux avec l’AFP

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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