D’ici le 30 juillet, le premier ministre canadien Justin Trudeau devra déclencher au moins une élection partielle, celle dans LaSalle–Émard–Verdun.
M. Trudeau pourrait aussi profiter de l’occasion pour déclencher deux autres élections partielles, dans Cloverdale–Langley City et Elmwood–Transcona, circonscriptions qui pourraient tomber entre les mains de Pierre Poilievre.
Si Toronto–St. Paul’s a constitué un test difficile pour Justin Trudeau, ces trois élections partielles pourraient en réalité causer des dommages considérables au chef libéral. Il serait toutefois surprenant que les résultats modifient la volonté de M. Trudeau de se présenter à nouveau aux prochaines élections.
Départs en série
L’annonce du départ de Seamus O’Regan est un coup dur pour le premier ministre. En plus d’être un ami de M. Trudeau, M. O’Regan était aussi un ministre clé de l’équipe libérale à Terre-Neuve-et-Labrador. Actuellement, cette province est un bastion des libéraux, avec six élus sur un total de sept. Il est clair que les choses risquent de changer lors de la prochaine campagne.
Les provinces de l’Atlantique seront aussi en jeu, ce qui pose problème aux libéraux. C’est leur excellente performance dans cette région en 2015 qui a permis à Justin Trudeau d’obtenir un gouvernement majoritaire.
Francis Drouin a annoncé hier son départ. La circonscription de Glengarry–Prescott–Russell est une circonscription électorale de l’Ontario, située entre Montréal et Ottawa.
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Justin Trudeau se sent investi d’une mission : battre Pierre Poilievre. Un entêtement qui risque de coûter cher à son parti. Il faut toutefois s’attendre à d’autres départs, ce qui pourrait être le signe que nous assistons au début de la fin.
Stephen Harper a connu une situation similaire en 2015 : plusieurs ministres ont quitté le pouvoir, donnant l’impression que son équipe se dirigeait vers la défaite. Il semblerait que les êtres humains n’apprennent pas de l’histoire.
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