Jusqu’à -80°C en hiver, en totale autosuffisance… un Cadolivain raconte sa mission scientifique en Antarctique
Vincent Deloupy est un jeune astronome de 24 ans qui, après sa maîtrise en astrophysique obtenue à l’Ecole nationale supérieure de Paris et avant d’entamer une thèse, a été choisi pour participer à une mission scientifique d’un an dans la station franco-italienne. centre de recherche Concordia, situé au cœur de l’Antarctique, à 1 200 km des côtes et à 3 300 m d’altitude où la température moyenne annuelle varie entre -30°C et -50C en été, et jusqu’à -80°C en hiver avec des sensations de jusqu’à -95°C !
Une année isolée du monde
Les 13 « hivernants » qui passent un an, complètement isolés du reste du monde, en totale autosuffisance avec l’impossibilité de recevoir un soutien matériel de l’extérieur, n’ont qu’un seul objectif : entretenir la station et réaliser les expériences scientifiques. là. réalisées en glaciologie, physique atmosphérique, sismologie, etc.
De par la situation exceptionnelle de la station sur le site du « Dôme C », loin de toute activité humaine, les domaines de recherche sont très nombreux. Il faut savoir que deux institutions assurent le fonctionnement de la station : l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV) côté français, qui assure la partie technique de la station ainsi que son approvisionnement pendant la campagne d’été, par avion et le « Programme nazionale di ricerche in Antartide » (PNRA), côté italien, pour le soutien scientifique et logistique.
Différents groupes sont formés pour remplir des fonctions d’urgence, telles que la lutte contre les incendies ou les secours d’urgence dans des conditions extrêmes.