« Comment s’est passée la semaine depuis Toulouse (1-2) ?
Quand on sort d’un match comme ça, en ayant raté une bonne partie du match, c’est difficile pendant une ou deux journées pour tout le monde. Après, il faut se réfugier dans le travail, discuter, bien analyser, dire la vérité sur ce qui a été fait et revenir à la préparation de Nantes, dans le travail, pour essayer de s’en sortir.
Comment interprétez-vous ce nouveau couac ?
Comme après le match, j’ai le sentiment que nous avons été réguliers jusqu’au but. L’égalisation a eu un impact sur la dynamique mentale de l’équipe et on a oublié les intentions initiales, on s’en est sorti.
C’est le constat d’une fragilité mentale qui n’est pas nouvelle…
J’ai constaté un manque de confiance fin novembre à mon arrivée, avant une très bonne période, donc on ne l’a pas vraiment perçu. Il refait surface aujourd’hui. Cela existait peut-être déjà en première partie de saison. On va se battre jusqu’au bout, on est dans cet état d’esprit de se battre pour recommencer. Il faut se battre, on est dans le temps de se battre, de trouver des solutions pour ça, de rebondir.
« Il y a eu beaucoup d’efforts, physiques et mentaux, sur janvier-février-mars, et il semble qu’on ait un retour de bâton à ce niveau-là »
Y a-t-il des explications à cette mauvaise situation ?
Il faut les chercher. Il y a eu beaucoup d’efforts, physiques et mentaux, sur janvier-février-mars, et il semble qu’on ait eu un retour de bâton à ce niveau-là. Il y a peut-être le fait qu’on entre dans une période un peu inhabituelle en fin de saison, avec des choses qui peuvent arriver à l’intersaison. On a aussi joué une demi-finale de Coupe de France (0-1 à Paris), ce qui n’est pas courant, ça peut aussi être un moment difficile à digérer, c’est peut-être un élément supplémentaire.
Nantes est-elle comme la dernière wild card dans la course à l’Europe ?
Je ne sais pas, de toute façon c’est un derby avec tout ce que ça implique en termes de valeurs, d’engagement, d’intensité, de représentation pour le club et le public, donc il faut être là pour autant, face à un adversaire remanié. qui joue pour son poste. Après, il faut jouer, être plus efficace et maintenir, dans les moments difficiles d’un match, une forme de régularité dans la performance, l’attitude et les efforts. »