« Comment passer d’une défaite à Strasbourg (0-2, dimanche) à l’espoir d’un exploit à Paris en demi-finale de Coupe de France ?
Déjà, je suis très enthousiaste car nous avons une demi-finale de Coupe de France à jouer, c’est un honneur pour nous, pour le club, d’être à ce stade. Le calendrier nous réserve un match magnifique, nous sommes déjà dans le mouvement. On a raté notre match à Strasbourg, l’accident, ça peut arriver une fois, on a tous raté notre match.
Nous avons débriefé hier (Lundi) Ensemble, il nous manquait au départ les fondamentaux du jeu, l’engagement, l’intensité, le volume des courses, là-dessus nous étions bien en dessous de nos standards habituels. Et à partir de là, nous n’avons aucune marge face à aucune équipe. Maintenant, il faut revenir sur ce match à Paris en se souvenant de ce qui a été très bien fait avant. Et étant donné que nous avons un adversaire redoutable à affronter, il faudra évidemment être à un autre niveau de performance.
« Il y a cinq ans, il fallait battre les trois premiers du Championnat pour aller au bout. C’est très difficile, mais pas impossible. »
Le match nul à Paris (1-1, 25 février) peut-il vous aider ?
Ce sera certainement un autre match, ce sera difficile, évidemment nous ne sommes pas favoris. En même temps, je pense que les joueurs sont capables dans ces rencontres de se sublimer et vraiment, il faudra le faire pour avoir une chance d’accéder à la finale, se sublimer collectivement et individuellement au maximum de ce dont nous sommes capables. de. faire. Il faut bien réfléchir à l’opportunité que cela représente dans une carrière. Le tirage au sort ne nous a donc pas donné l’affiche la plus simple, mais cela fait partie d’un voyage et il y a cinq ans (lors de la victoire en 2019), il fallait battre les trois premiers du Championnat pour aller au bout. C’est très difficile, mais pas impossible.
« (Titulaire de Mandanda) C’est, je pense, la décision la plus difficile à prendre sur le plan humain depuis mon retour. »
Steve Mandanda débutera alors que Gauthier Gallon était dans les rondes précédentes. Pourquoi ce choix et comment l’avez-vous expliqué ?
De manière très claire, très simple, même si ce ne sont jamais des décisions faciles à prendre. Le deal avant chaque match c’était de dire à chaque tour qu’on faisait le point sur qui allait débuter, il n’y a aucun engagement pris sur la compétition.
Avant les matchs de Guingamp (L2) (2-0, le 7 janvier en 16es de finale)contre l’OM (1-1, 9-8 aux tabs, le 21 janvier au 16e tour)J’ai expliqué la décision (en faveur du Gallon)et en février (à Sochaux, N, 6-1, le 6 février en 8es et contre le Puy-en-Velay, N2, à Saint-Étienne, 3-1, le 29 février, en quarts), il y a eu une séquence très importante, avec le besoin pour Steve de souffler, comme les autres joueurs de la rotation. Là, on sort d’une trêve internationale avec le choix du critère de l’ultra-expérience de Steve des matchs à enjeux. C’est, je pense, la décision la plus difficile à prendre sur le plan humain depuis mon retour mais nous avons privilégié le critère de l’ultra-expérience de Steve, notamment avec un groupe jeune. »