Divertissement

Julian Assange plaidera coupable en échange de sa libération

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a accepté de plaider coupable lundi pour diffusion illégale de documents relatifs à la sécurité nationale dans le cadre d’un accord avec le ministère américain de la Justice, selon des documents judiciaires. En échange, Assange sera libéré d’une prison britannique après cinq ans derrière les barreaux.

Assange doit comparaître mercredi à 9 heures du matin, heure locale, devant un tribunal fédéral des îles Mariannes du Nord, un État du Commonwealth américain, pour plaider coupable à un chef d’accusation de complot en vue d’obtenir et de divulguer illégalement des informations classifiées sur la défense nationale, une accusation portée par la loi sur l’espionnage, selon la loi sur l’espionnage. à une lettre du responsable du ministère de la Justice, Matthew McKenzie, adressée à la juge de district américaine Ramona Manglona. Il devrait être condamné à 62 mois de prison, avec un crédit pour le temps purgé dans une prison britannique. Le ministère de la Justice s’attend à ce qu’Assange retourne dans son Australie natale après sa comparution devant le tribunal.

Ce plaidoyer, qui doit être approuvé par un juge, mettra fin à une bataille de plusieurs années qui a commencé fin 2009 lorsque, selon le gouvernement, Assange a conspiré avec Chelsea Manning, une analyste du renseignement militaire, pour obtenir puis publier des informations secrètes. des rapports sur les guerres en Afghanistan et en Irak et des câbles diplomatiques américains sensibles sur son site Wikileaks. Il a été inculpé par un grand jury fédéral en 2019 pour 17 chefs d’espionnage et une accusation d’utilisation abusive d’ordinateurs liés à la diffusion du matériel par WikiLeaks. S’il était reconnu coupable, Assange aurait pu encourir un maximum de 170 ans de prison fédérale.

Des groupes de défense des droits de l’homme et des journalistes exhortaient depuis longtemps le ministère de la Justice à abandonner les charges retenues contre Assange, arguant que le public avait le droit de savoir et qu’il agissait en tant que journaliste pour dénoncer les actes répréhensibles de l’armée américaine.

News Source : deadline.com

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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