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Julian Alaphilippe : « J’adore le parcours » – Actualités

Julian Alaphilippe : « J’adore le parcours » – Actualités

Double champion du monde en 2020 et 2021, Julian Alaphilippe n’a depuis plus réussi dans la course au maillot arc-en-ciel. Il faut dire que le sociétaire habituel de Soudal Quick-Step n’a pas toujours abordé ce rendez-vous dans les meilleures conditions. Mais en cette année 2024, sur un parcours bien conçu pour les puncheurs-grimpeurs, le futur coureur Tudor a peut-être retrouvé un niveau de forme qui lui permet de croire à un beau résultat en Suisse. Serein et pour l’instant sans stress, c’est un Julian Alaphilippe prêt à se battre qui s’est confié DirectVélo.

DirectVelo : Quand on est double Champion du Monde, dans quel état d’esprit abordes-tu cette Coupe du Monde 2024 à Zurich ?
Julian Alaphilippe : Tout dépend de la condition physique. Physiquement, je suis en pleine forme. Je me sens beaucoup mieux qu’aux JO, c’est une bonne chose. J’ai beaucoup d’envie, je suis très détendu, je n’ai aucune pression. Je me sens juste motivé. Je veux tout donner et ne pas avoir de regrets dimanche soir. Je suis juste concentré sur la course, sur ce que je dois faire et rien autour.

« FAITES ATTENTION AUX POINTS QUE NOUS AVONS TENDANCE À OUBLIER »

Que pensez-vous du circuit autour de Zurich ?
J’adore le cours. Nous avons fait deux tours. Il y a de tout, il faut toutes les qualités. Il faut être explosif, dur et technique. Cela demande beaucoup d’énergie et de concentration, mais surtout les jambes. Je pense que cela convient à notre façon de courir, même si nous n’avons pas le meilleur grimpeur. J’ai hâte d’être à dimanche.

Est-ce similaire à celui d’Imola où vous avez obtenu votre premier titre de Champion du Monde en 2020 ?
C’est différent. A Imola, on pouvait facilement faire référence au mur qui faisait la difficulté de la course. Ici, c’est dur presque partout. Il faut faire attention à ne pas comparer les races. La pluie change énormément les choses. Il y a pas mal de pièces techniques. Nous espérons que le temps sera sec dimanche. Vous devrez faire plus attention aux points que vous avez tendance à oublier plutôt que de vous concentrer sur la bosse elle-même. Cela va épuiser tout le monde et cela peut créer des mouvements extérieurs. Cela va être une course très difficile.

« SUPER COHÉSION »

Comment battre Tadej Pogacar ?
Je pense à ma dernière course contre lui. J’ai vraiment poussé la zone rouge. J’ai vu l’écart entre lui et moi à Montréal. Cela m’a donné confiance parce que je savais que j’allais de mieux en mieux. Avec lui, c’est difficile à dire car il est toujours à un niveau exceptionnel. Ce sera certainement encore plus fort dimanche qu’à Montréal. Mais ça m’a rassuré, j’ai appris de bonnes leçons sur la façon dont je pouvais gérer les jours d’après. Je peux passer une grosse journée et je le devrai. Je pense avoir tout fait pour être dans les meilleures conditions. Ce sont les jambes qui décideront.

Vous aurez une grande équipe française autour de vous…
Je suis super content du groupe. Comme le disait Thomas (Voeckler), il a construit l’équipe avec des gars qui ont les caractéristiques pour performer sur ce type de parcours. Nous nous entendons tous bien. Il y a une grande cohésion. Nous pouvons compter les uns sur les autres. Courir collectivement sera une des clés de la course de dimanche. Nous pouvons obtenir un très bon résultat si nous faisons de notre mieux. C’est le but.

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