Alors que le début de la saison se profile, Julia Simon a évoqué les conséquences douloureuses de ses ennuis judiciaires.
Julia Simon a parcouru tous les états la saison dernière. Cette dernière avait très mal commencé. La faute notamment à un été pollué par une affaire extra-sportive. La presse avait en effet révélé que la biathlète des Saisies était la cible de deux plaintes pour fraude à la carte bancaire, dont celle de sa coéquipière, la championne olympique Justine Braisaz-Bouchet, pour des faits remontant à l’été 2022.
Julia Simon était accusée d’avoir effectué des achats sur internet depuis son ordinateur, en utilisant son adresse email et les cartes bancaires de Justine Braisaz-Bouchet ainsi que d’un membre du personnel, pour un montant avoisinant 2 300 euros. Les achats, principalement des appareils de la marque Go Pro, avaient été livrés à son domicile.
Niant les faits, Julia Simon a porté plainte contre X pour usurpation d’identité. Mais en attendant que la justice se prononce sur cette affaire, le biathlète, malgré la présomption d’innocence, doit composer avec le poids du soupçon et ses conséquences. Lourd à porter comme elle l’explique dans le podcast Extra-Terrien.
« J’étais sous l’eau »
» J’ai accepté les critiques, j’étais sous l’eau. Je l’ai bien ramassé. Cela gâche la fête mais je m’y attendais. Sur le moment, ça m’a fait mal. Je n’osais plus sortir de chez moi. Comment les gens de mon petit pays du Beaufortin vont-ils me regarder ? ça touche en fait. Mais avec le recul, cela m’a tellement renforcé. Je suis blindé. Plus rien ne me fait peur. »
a-t-elle confié.
Si elle n’a pas souhaité aborder le sujet juridique plus en détail, Julia Simon a également pointé du doigt les raccourcis et inexactitudes apparues dans la presse.. « Personne ne comprend rien mais tout le monde critique. Les médias, les journalistes diffusent des choses mais tous les éléments ne sont pas dans les journaux. Chacun a sa propre opinion mais il ne s’agit pas seulement de moi, c’est le monde qui est comme ça », a-t-elle regretté.
Au début de l’été, de fausses nouvelles sont apparues dans la presse italienne selon lesquelles elle aurait été condamnée à une amende et à des dommages et intérêts. Une information « complètement fausse » selon son avocat, qui a pointé « une toile de mensonges ».