Jules Koundé avec un membre du Rassemblement National, quelle étrange invitation !

Très en vue depuis le début de l’Euro, au point d’avoir été désigné homme du match à l’issue du quart de finale entre la France et la Belgique, Jules Koundé fait aussi parler de lui en dehors des terrains. Une conséquence de ses prises de position contre le Rassemblement national, en passe d’arriver au pouvoir.

« Je vois que l’extrême droite n’a jamais conduit un pays vers plus de libertés, plus de justice et de vivre ensemble. Et je pense qu’elle ne le fera jamais. Je vois un parti fondé sur la haine de l’autre, la désinformation et dont les propos ont pour but de nous stigmatiser et de nous diviser. Le RN n’est pas une solution. »il a écrit sur X dimanche, ajoutant, une fois les résultats révélés, que :  » déçu de voir la direction que prend notre pays, avec un soutien important à un parti qui est contre nos valeurs, celles du vivre ensemble, du respect, et qui souhaite diviser les Français. »

Jules Koundé ne fait que répéter ce qu’il entend, selon Louis Aliot

« Il y a un second tour, rien n’est joué, et il faut encore aller chercher les gens qui n’ont pas voté », a-t-il ajouté. « Il sera important de faire barrage à l’extrême droite, au Rassemblement national. Ce n’est pas un parti qui mènera notre pays vers plus de libertés, plus de vivre ensemble ».« Cette prise de position d’un joueur de l’équipe de France n’est pas passée inaperçue et Louis Aliot, maire RN de Perpignan, ne s’est pas privé de répondre à l’ancien bordelais.

« Il suit ce qui est devenu une sorte de tarte à la crème permanente de la caste, des footballeurs, des « cultivés »… Il répète des choses qu’on entend tous les jours. Je ne suis pas étonné qu’il répète ça, parce que c’est ce qu’on entend ailleurs. Par contre, je lui dirais de venir en discuter,
a-t-il déclaré à Pascal Praud sur Europe 1. Il verra d’abord quelles sont nos vraies valeurs, puis notre vrai programme, et que nous sommes très loin de la caricature qu’il a décrite en une phrase ou deux. »

Et l’ancien compagnon de Marine Le Pen a ajouté qu’il était prêt à rencontrer l’arrière français. « Je suis tout à fait disposé à le rencontrer, et il verra. Je pense qu’il se rendra compte qu’il a été grandement trompé et qu’au fond, en France, les gens qui souffrent le plus sont ceux qui sont abandonnés par la société. Et malheureusement, la France qui vit bien est celle qui bénéficie d’un certain nombre de privilèges. Je lui montrerai de A à Z. » il expliqua.