Juillet 2024 n’a pas seulement été un mois chaud : il a été le mois le plus chaud jamais enregistré, dépassant de peu le record établi par juillet 2023. Les données de la NOAA montrent une température moyenne mondiale de 15,8 °C, soit 1,21 °C au-dessus des normes typiques du XXe siècle. Cependant, les mois précédents avaient déjà établi de nouveaux records de chaleur, faisant de 2024 une année sans précédent en termes de réchauffement climatique.
Les températures mondiales observées ce mois-ci reflètent une dynamique climatique de plus en plus incontrôlable. En fait, la NOAA estime qu’il y a maintenant 77% de chance que 2024 deviendra l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Au-delà des moyennes mondiales, les vagues de chaleur extrêmes qui ont frappé plusieurs régions du monde en juillet 2024 ont eu des conséquences dévastatrices. Dans le bassin méditerranéen, les températures ont atteint des niveaux sans précédent, avec des pics thermiques allant jusqu’à 47,6°C enregistrés à Marrakech. Ce record place la ville marocaine au premier rang des territoires les plus touchés par cette vague de chaleur. La chaleur au Maghreb a même provoqué des décès.
L’Europe, de son côté, subit elle aussi de plein fouet les effets de cette canicule. En Grèce, les températures ont battu tous les records précédents, aggravant les incendies de forêt et mettant en danger des milliers de vies humaines et d’espèces animales. En Asie, le Japon et la Chine ont connu des mois de juillet exceptionnellement chauds, avec des températures atteignant des records pour cette période de l’année.accélération du phénomène El Niñocombiné à un réchauffement climatique déjà très avancé, a amplifié ces extrêmes météorologiques.
L’impact de ces températures extrêmes ne se limite pas aux continents. Les océans, qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du climat terrestre, ont eux aussi atteint des niveaux de chaleur inquiétants. Juillet 2024 est ainsi devenu le deuxième mois de juillet le plus chaud pour les océans depuis le début des relevés.
Les scientifiques observent notamment une augmentation du blanchissement des coraux, indicateur clé de la détérioration des récifs coralliens. Ces structures marines, essentielles à la biodiversité des océans, sont aujourd’hui menacées par des températures de surface de l’eau trop élevées pour permettre leur survie à long terme. De plus, la hausse des températures des océans provoque des migrations massives d’espèces marines vers des latitudes plus froides, perturbant les chaînes alimentaires et les équilibres écologiques établis.
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